Un nouvel EP surprenant, sans annonce préalable, présente des compositions particulièrement lourdes et agressives, mêlant fureur et émotions, tout en évoquant des influences d'autres projets du vocaliste, avec des titres qui oscillent entre virulence et mélodie, suscitant des réactions variées parmi les fans.

Quelques petits mois seulement après avoir sorti leur Live In Toronto, Counterparts revient par surprise avec un nouvel EP. Et quand je dis surprise, le mot n’est pas galvaudé puisqu’aucune annonce ni single n’avait été révélé au préalable, de quoi prendre de court leurs fans. Une surprise qui s’étend d’ailleurs aussi au contenu de ce Heaven Let Them Die…

C’est bien simple, on a là parmi les compos les plus heavy jamais sorties par Counterparts. Bien sûr que la fureur fait habituellement partie de leur univers mais allié à des émotions les rapprochant d’un Misery Signals, mais la hargne affichée sur « A Martyr Left Alive » ou « With Loving Arms Disfigured » font clairement écho à End, l’autre groupe du vocaliste Brendan Murphy.

Ces six titres particulièrement hostiles ne trichent pas question virulence, mettant de côté toute la sensibilité qui émane habituellement de chez eux. Mais est-ce qu’on serait pas ici davantage en présence d’un EP d’End qui ne dit pas son nom ? Le doute est permis vu la puissance haineuse dégagée par le hardcore métallique du groupe de l’Ontario… cependant la conclusion (« Heaven Let Them Die ») viendra nous donner tort en ajoutant quelques arpèges mélodiques, plus dans l’esprit originel du groupe (mais tout de même bien accompagné de cette violence sans compromis).

Au final si les fans du groupe risquent d’être un peu perplexes, ceux d’End seront clairement aux anges (sanguinolents) ici !