Un jeune groupe suédois se distingue par une fusion de powerviolence et de hardcore moderne, offrant une musique nerveuse et variée, avec des riffs incisifs et une approche rythmique qui privilégie le groove, le tout dans une première livraison riche en énergie et en intensité.

Vu il y a quelques années en ouverture des énervés World Peace, Xiao leur avait alors presque volé la vedette. Ce jeune groupe suédois envoie en effet une mixture de powerviolence et de hardcore moderne particulièrement nerveuse, leur permettant de se distinguer de nombreux de leurs congénères. Après deux EPs explosifs, le quartet mené par la charismatique Emelie Johannesson et les riffs punk ultra nerveux du guitariste Daniel Pilsäter (provenant des regrettés No Omega) viennent frapper un grand coup dans la fourmilière powerviolence !

Quatorze titres pour un peu plus de vingt minutes, Xiao n’est clairement pas là pour tergiverser mais pour balancer des riffs incisifs et majoritairement frénétiques. Mais plutôt que de faire dans le bas du front et trop rapide pour en retenir quelque chose, nos quatre suédois privilégient le groove et n’hésitent pas à ralentir leur tempo sans pour autant atténuer leur virulence (« Don’t Tell Them » ou la fin de « End Of Times »).

Une excellente première livraison « long-format » (si on peut l’appeler ainsi) taillée pour la scène, pleine de variété malgré sa colère frontale permanente. Chaudement recommandé aux fans de Punch, Hatred Surge et de Closet Witch !