Artificial Brain – Labyrinth Constellation
Chronique Brutal Death Metal Atmosphérique

Artificial Brain – Labyrinth Constellation

beunz
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Auteur
4 avril 2014
il y a 11 ans
383 vues
Année de sortie
2014
Note

Profound Lore pour label, Colin Marston (Krallice, Behold…The Arctopus…) à la production, Paolo Girardi pour (l’excellent) artwork, Dan Gargiulo (Revocation) à la guitare… ça en fait des raisons pour s’intéresser à ce Labyrinth Constellation, premier album de ce cerveau artificiel !

Artificial Brain – Labyrinth Constellation

Profound Lore pour label, Colin Marston (Krallice, Behold…The Arctopus…) à la production, Paolo Girardi pour (l’excellent) artwork, Dan Gargiulo (Revocation) à la guitare… ça en fait des raisons pour s’intéresser à ce Labyrinth Constellation, premier album de ce cerveau artificiel !

Officiant dans le death technique, Artificial Brain semble pourtant vouloir prendre ses distances avec la plupart des groupes du style allant à la chasse aux riffs virtuoso-étouffants sous couvert d’une über-brutalité. Malgré un côté chaotico-apocalyptique revendiqué (coucou Ulcerate !), ce Labyrith Constellation s’aventure plus volontiers vers des atmosphères nostalgico-scifi dignes d’un Nocturnus, un aspect spatial prenant forme au travers de mélodies envoutantes comme pendant les fabuleusement épiques Absorbing Black Ignition, Labyrinth Constellation ou Bastard Planet.

Un parti pris surprenant mais qui fait toute l’efficacité de cet album. On ne compte pas les variations et cassures rythmiques au fil des morceaux, et pourtant tout ça passe crème. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, cette complexité, qui aurait pu être un sacré frein à la bonne compréhension de l’album, se voit comme éthérée par cet apport de mélodies rendant l’atmosphère distillée par Artificial Brain si unique. Une brutalité comme radoucie (et pourtant qu’est-ce que ça envoie, notamment le chanteur maitrisant le chant guttural -et quelques vocalises black- à la perfection) grâce à une science des textures et une efficacité provenant de ces atmosphères souvent aériennes.

Pourtant, tout n’est pas si parfait dans l’espace. Le death épico-spatial d’Artificial Brain, en dépit de son exécution sans faille, souffre un peu de son aspect compact et trop homogène, installant ça et là quelques moments un poil redondants (enfin, ça reste tout de même beaucoup plus digeste qu’un Orbweaver, officiant dans le même registre tant musical que thématique). Un léger point noir qui n’empêchera pas d’apprécier ce trip cosmique comme il se doit. Artificial Brain évoque Gorguts (la technique, mais jamais étouffante) et Lykathea Aflame (le mix entre brutalité extrême et mélodies prenantes) dans ce premier album surprenant de maitrise et d’intensité.

  1. Brain Transplant
  2. Absorbing Black Ignition
  3. Wired Opposites
  4. Worm Harvester
  5. Frozen Planets
  6. Orbital Gait
  7. Bastard Planet
  8. Labyrinth Constellation
  9. Hormone’s Echo
  10. Moon Funeral

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