« Plus c’est long, plus c’est bon » dit l’adage (je parle ici d’attente, bande de pervers !), un adage qu’Ashes And Iron a pris au pied de la lettre, ayant sorti The Wind Takes A Side, son second album en décembre 2014, soit six ans après Silens (qui était sorti en 2008 si vous savez compter), […]

« Plus c’est long, plus c’est bon » dit l’adage (je parle ici d’attente, bande de pervers !), un adage qu’Ashes And Iron a pris au pied de la lettre, ayant sorti The Wind Takes A Side, son second album en décembre 2014, soit six ans après Silens (qui était sorti en 2008 si vous savez compter), bref ça fait quand même un sacré moment entre ces deux albums !

Ashes And Iron vient de St-Louis et produit une musique instrumentale dans laquelle on retrouve l’aspect lumineux/serein du post-rock et des riffs bien puissants du sludge/doom. En résulte un second album pêchu, rappelant les cadors du style: Pelican, Capricorns et autres Russian Circles.

Superstition Drags Us Down démarre cet album de fort jolie manière, très bien construit à base de progressions limpides, ce morceau contemplatif aurait toutefois mérité un peu plus de nervosité, un aspect davantage épique. Une optique que l’on retrouve heureusement sur les deux autres titres de cet album (car Invisible Wires n’est qu’une interlude).

Not All Dying Words Are True et The Wind Takes A Side font en effet la part belle aux atmosphères prenantes, entre arpèges et riffs plus puissants à la manière d’If These Trees Could Talk. On a même l’apport d’une onde synthétique sur le morceau-titre, contribuant totalement à l’effet hypnotique de cette conclusion. On se laisse complètement porter…

Ashes And Iron réalise là un très joli second album qui, en dépit de sa familiarité avec la majorité des groupes de post-rock/metal actuels, contient de quoi envouter tout amateur de ces styles. En attendant que la suite sorte (dans moins de six ans s’il vous plait), vous pouvez vous procurer cet album librement ICI.