A l’instar d’Isis, on arrivera décidément pas à casser du Pelican ici. Si le groupe américain en a déçu plus d’un, leurs albums successifs voyant leur son perdre progressivement la lourdeur qui faisait une grande part de l’attention qui a justement été portée vers eux, d’autres ont adopté sans rechigner l’esprit plus post-rock que stoner/doom des dernières sorties du groupe. En fait, City of Echoes – ainsi que les performances live inégales, ou du moins inégalement perçues par un auditoire plus ou moins convaincu d’avance – semblait ainsi avoir déclassé le groupe pour bon nombre de fans de la première heure, et en parallèle lui avoir ouvert tout un nouveau public post-rock plus classique, qui se met à des musiques plus lourdes, voir le succès relativement grandissant de groupes comme Sunn O))), dont l’influence aborde désormais la scène rock indé.
Tout ça pour dire que ce nouvel EP de Pelican, composé de 2 nouveaux titres, ainsi qu’une reprise de Earth, voit le groupe reprendre sensiblement du poil de la bête, avec des riffs plus lourds, pesants, gras, doom en résumé, même si leur son ne revient pas pour autant à l’écrasante production enveloppante du premier EP, mais plutôt vers celle d’Australasia. C’est déjà pas mal, et ces 2 nouveaux morceaux sont clairement du niveau de ceux du premier album, et les meilleurs qu’ils aient composés depuis. On sent que le groupe a retrouvé une certaine fougue qui leur faisait il est vrai défaut sur les 2 derniers albums, même si je les ai malgré tout apprécié, ceci explique peut-être pourquoi ces 2 titres m’enthousiasment d’autant plus quant à leur nouvel album qui devrait sûrement suivre dans l’année. La reprise d’Earth est réussie, mais plus anecdotique, même si Dylan Carson, leader du groupe, vient lui-même y contribuer.
Ah ouaih au fait le groupe a quitté le label d’Isis (Hydrahead) pour celui de Sunn O))) (Southern Lord), sur lequel sortira leur 4ème album, What We All Come To Need. Il aura quelques guests guests… Greg Anderson, Aaron Turner, Ben Verellen (Helms Alee) et Allen Epley (The Life & Times).
- embedding the moss
- ephemeral
- the geometry of murder
A quand un concert à Caen de Pelican ?
déjà mogwai, ca me suffit largement. mais pur en revenir à cet EP, c’est fort sympathique d’entendre un petit retour en arrière qui est, me semble-t-il de très bonne augure pour l’album à venir !
Pour moi cet EP est une bonne surprise. Je ne m’attendais pas a retrouver ce groupe en si bonne forme 2 ans après l’anecdotique City of Echoes…
C’est un petit retour au source qui fait du bien, et maintenant j’attends patiemment la sortie du prochain album prévu pour le 27 octobre.
@1ternot2baz : Pas sur que ce soit la priorité de l’orga du « cargo »
Pour ma part je ne trouve pas trop qu’il s’agisse d’un retour en arrière pour Pelican, ya un peu les mêmes ingrédients que sur COE, les structures sont en mouvement avec pas mal de cassures, les titres sont plus long, j’aime bien