Pour les présentations de ce projet, une petite lecture de la prose du camarade Angrom qui chroniquait il y a 6 ans le premier album de The Night Flight Orchestra, devrait vous permettre de savoir ce que vous avez à savoir et que vous ne sauriez encore.
Après cette lecture informative, et surtout si c’est votre premier contact avec TNFO, vous risquez d’avoir un léger choc en découvrant la vidéo ci-dessous surtout si vous venez d’écouter Soilwork ou Arch Enemy juste avant…
Voilà qui fleure bon les années 80, le soleil, l’amour (le mot est lâché) et surtout l’essence du rock dans toute sa splendeur, avec un refrain qui bute, un chanteur qui défonce (Speed est tellement parfait dans ce registre qu’on en oublierait presque qu’il n’a pas toujours chanté comme ça), des chœurs, une guitare, une basse (audible), une batterie, sans oublier un bon vieux synthé bien rétro. On est en juillet, il fait une chaleur de bœuf, on peut en effet choisir d’écouter le dernier Immortal pour se prendre une bouffée salutaire de blizzard, ou se laisser aller à sortir le short et la chemisette à fleurs, siroter des cocktails et écouter TNFO à fond au bord de la piscine.
Si l’écoute du titre ci-dessus vous a laissé de marbre ou a provoqué en vous haussements de sourcils voire nausée incontrôlable, vous n’êtes peut-être pas prêt à apprécier la classe de TNFO, pourtant à son paroxysme sur ce nouvel album orienté 80’s (comme son prédécesseur, le très bon Amber Galactic mais contrairement aux deux premiers plus 70’s) bourré de tubes qui rappelleront aux plus anciens les grandes années de Toto, voire ponctuellement Queen (les solos me font parfois bien penser à ceux que pondait Brian May). Inutile de faire du titre à titre, c’est bien simple il n’y a rien à jeter, certains titres prendront sûrement un peu plus de temps que d’autres pour s’imposer à vous et vous contaminer durablement, mais croyez-moi ils le feront bel et bien, à l’image de la conclusion magistrale « The Last of the Independent Romantics ».
Sometimes the World Ain’t Enough est tout simplement un petit chef d’oeuvre du genre, à tel point qu’il va devenir difficile désormais pour les deux compères à l’initiative de ce projet, de ne pas considérer TNFO comme une priorité qui pourrait finir par s’imposer sur leurs deux groupes d’origine…
Allez, c’est pas tout ça mais je retourne plonger dans la piscine, mais avant je ne résiste pas à l’envie de vous coller les clips des 2 autres singles de l’album, mettant encore à l’honneur cette ambiance rétro 80’s délicieuse (qui est décidément en vogue, cf Carpenter Brut ou Ghost dans des genres différents). On émettra juste quelques réserves sur la pertinence du port du béret par Speed…
Bonnes vacances!
Tracklist :
1. This Time
2. Turn To Miami
3. Paralyzed
4. Sometimes The World Ain’t Enough
5. Moments Of Thunder
6. Speedwagon
7. Lovers In The Rain
8. Can’t Be That Bad
9. Pretty Thing Closing In
10. Barcelona
11. Winged And Serpentine
12. The Last Of The Independent Romantics