Wallack – Black Neons
Chronique Rock/Metal

Wallack – Black Neons

krakoukass
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Auteur
3 mai 2021
il y a 4 ans
294 vues
Année de sortie
2020
Note

Alors il paraît que Wallack, groupe poitevin de son état influencé apparemment par Kyuss ou Nine Inch Nails, pratiquerait un mélange de stoner et indus dixit la promo de cet album… Honnêtement je cherche encore tant l’un que l’autre sur cet album qui ne contient à mon sens ni stoner ni indus (non, utiliser l’électronique […]

Wallack – Black Neons

Alors il paraît que Wallack, groupe poitevin de son état influencé apparemment par Kyuss ou Nine Inch Nails, pratiquerait un mélange de stoner et indus dixit la promo de cet album… Honnêtement je cherche encore tant l’un que l’autre sur cet album qui ne contient à mon sens ni stoner ni indus (non, utiliser l’électronique en 2021 ne peut suffire à qualifier un album d’indus)… Mais qu’importe car, et c’est bien là l’essentiel, Black Neons est un super album, et un super album à côté duquel je suis totalement passé en 2020.

Alors Wallack ça raconte quoi et cékoidonc le genre pratiqué par les français ? J’aurais tendance à en parler comme d’un rock/metal mélodique, qui aime alterner gros riffs entraînants (sûrement pour ça que la promo parle abusivement de stoner, encore une fois les gros riffs ne font pas le stoner), refrains et couplets mélodiques et quelques élans prog voire post-rock pour emballer le tout. On pourrait un peu les comparer à leurs compatriotes de Lizzard dont on a adoré le dernier album.

Et c’est surtout 7 compos qui coulent toutes seules, pour 37 minutes, un format plutôt resserré et concentré sur l’essentiel quand même, malgré ces quelques élans post-rock évoqués ci-dessus qu’on retrouve principalement sur le titre final « All That’s Ever Been – Pt 2 » et malgré des compositions parfois plutôt longues mais qui ne sont jamais barbantes (cf par exemple l’excellent « Black Neons » dont on peine à croire qu’il dure presque 7 minutes). Et puis au-delà de ça, les poitevins sont aussi bons pour nous pondre des petits tubes, à l’image d' »Anxiety », dont le refrain accompagné de riffs de gratte et de sons électro est assez terrible et jouissif.

C’est tellement bien foutu qu’on en arrive même à pardonner ce qu’on ne pardonne pas d’habitude : l’accent un peu trop frenchy de Cyprien. S’il fallait en effet  (en toute humilité) donner un conseil à Wallack pour passer le cap et changer de division, on aurait tendance à conseiller à Cyprien de travailler un peu son anglais pour que tout devienne alors parfait. Car par ailleurs sa voix (parfois doublée par ses camarades de jeu) est tout à fait sympathique, évoquant un peu celle de Loïc Rossetti de The Ocean et se mariant très bien avec la musique du groupe.

On passe outre donc, pour apprécier comme il se doit cet album bien foutu, très travaillé et qui aurait mérité une meilleure exposition en 2020. Il n’est pas trop tard pour poser ses oreilles sur Black Neons, avis aux amateurs.

Tracklist :
01 – All That’s Ever Been – Pt1
02 – Anxiety
03 – Century Boy
04 – Black Neons
05 – Slaughter
06 – Burnt
07 – All That’s Ever Been – Pt2

Artistes / Groupes

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Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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