Hundred Headless Horsemen – Apokalepsia
Chronique Psychedelic Death Metal

Hundred Headless Horsemen – Apokalepsia

beunz
beunz
Auteur
22 juin 2021
il y a 4 ans
299 vues
Année de sortie
2021
Note

En voilà du bestiau pas simple à apprivoiser ! Hundred Headless Horsement (qu’on va dorénavant appeler HHH) est un quartet finlandais anonyme qui ne veut pas faire les choses comme n’importe quel groupe lambda. Etiquetant son style comme du « psychedelic death metal », le groupe d’Helsinki incorpore pourtant à sa musique bien plus d’informations et de […]

Hundred Headless Horsemen – Apokalepsia

En voilà du bestiau pas simple à apprivoiser ! Hundred Headless Horsement (qu’on va dorénavant appeler HHH) est un quartet finlandais anonyme qui ne veut pas faire les choses comme n’importe quel groupe lambda. Etiquetant son style comme du « psychedelic death metal », le groupe d’Helsinki incorpore pourtant à sa musique bien plus d’informations et de nombreuses surprises parsemant Apokalepsia, leur premier long-format au mastering signé Magnus Lindberg (Cult Of Luna).

Du long-format, on en a dès l’ouverture « The Road »: un peu plus de onze minutes intrigantes où l’on démarre par une progression pleine de finesse rappelant vaguement Tool avant que l’atmosphère si ambigüe ne se pare d’ambient, notamment lors du final transformant la transe en quelque chose de plus inquiétant. Et c’est le parti pris que va respecter HHH tout le long de cet album dont le sujet central est l’apoplexie (maladie provoquant de nombreuses crises et dysfonctionnements de différents organes), structurant ses morceaux sur des parties psychédéliques entre « zenitude » et guitares n’hésitant pas à faire des envolées perchées (« Breath Of Death ») mais aussi parfois plus mélodiques (« Spleen »). Une approche originale renforcée par des lignes de chant (plutôt en retrait) plutôt hargneuses mais n’hésitant pas à se montrer plus harmonieuses (« No Longer Human »).

Les atmosphères déployées par les finlandais sont habitées de mystère et pleines de contrastes. Pouvant évoquer l’aspect ésotérique d’un Om (« Echoes » et son final) on se retrouve parfois dans quelques passages plus nerveux où les vocaux perçants viennent apporter une certaine dynamique au milieu de cette aura générale aux progressions baignant souvent dans la sinistrose quasi doom. Une curiosité qui devrait réunir les afficionados d’Oranssi Pazuzu, Morbus Chron ou autres groupes appréciant autant égarer qu’étouffer l’auditeur.

  1. The Road
  2. No Longer Man
  3. Breath Of Death
  4. Echoes
  5. Spleen
  6. Cataclysm

Artistes / Groupes

Record Label

Genre selon le Chroniqueur

psychedelic death metal

Catégories

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