Si de nombreuses anciennes gloires du néo (au hasard Kittie), du metalcore (Bleeding Through) et styles adjacents (Poison The Well) ont signé un inattendu retour ces dernières années, celui de Deadguy ne figurait pas vraiment sur notre liste, et ce n’est pas pour déplaire ! A l’instar du récent (et glorieux) retour sur scène de Botch (qui a depuis refait ses adieux, snif), voici donc une autre légende (même si sa durée de vie a été express, seulement trois ans) de la scène noise/hardcore qui ressort d’entre les morts: Deadguy, groupe ayant été l’une des grandes influences de groupes comme The Dillinger Escape Plan, Converge et autres Coalesce.
Et si vous vous attendiez à entendre des vieux croulants sortant d’une sieste de quasiment trente ans (hé oui, le groupe a splitté en 1997, ça fait une paye !), les papas de Fixation Of A Coworker (1995) arrivent tels quels, très fringants et prouvant d’emblée qu’ils en ont toujours sous la semelle dès l’introduction de ce Near-Death Travel Services. Comme si le temps n’avait pas eu d’effet sur eux (juste sur leurs cheveux ayant blanchi), le timbre du vocaliste Tim Singer (parfait aptonyme !) n’a rien perdu de sa rugosité tandis que ses comparses manient parfaitement les riffs à la fois bourrus et chaotiques, dans la continuité de leurs débuts mais avec une production bien épaisse, bien d’aujourd’hui.
Mis à part une cover pas très jojo et un nouveau logo disons discutable (des cornes sur le « e », sérieusement…), c’est donc à du Deadguy pur jus qu’on a affaire ici, produit comme à l’époque par Steve Evetts (qui était déjà en poste pour Fixation Of A Coworker). Nerveux et immédiat, un retour flamboyant venant réjouir les noisecoreux de tous poils et donner une leçon de hardcore à tous ces jeunots qui se sont immiscés dans la brêche (Colonial Wound par exemple, excellent groupe au demeurant). Ne reste désormais plus qu’à relancer Playing Enemy pour boucler la boucle !
- Kill Fee
- Barn Burner
- New Best Friend
- Cheap Trick
- The Forever People
- War With Strangers
- Knife Sharpener
- The Alarmist
- The Long Search for Perfect Timing
- All Stick & No Carrot
- Wax Princess
Sam
il y a 1 moisJ’ai beau essayer, j’arrive pas. Je trouve la prod incohérente (comme si chacun jouait dans son coin) et les rares moments intéressants ne sont que des riffs empruntés à Turmoil. Un gros bof pour ma part.
Laisser un commentaire