Coalesce revient après avoir laissé s’écouler dix années entre 0:12 Revolution is just listenning et Ox pour se satisfaire ainsi que leurs fans et faire découvrir à toute une nouvelle génération qui est le Roi dans le royaume du hardcore chaotique. Cette génération j’en fais partie. Coalesce est un nom que l’on m’a répété pendant des années sans qu’il me vienne à l’esprit de me poser dessus. La sortie d’Ox a rectifié le tir et j’en profite donc pour me faire leur prophète auprès de ceux qui auraient encore besoin d’être convaincu.
Ox est d’ors et déjà un de mes albums préférés de cette année. Direct et d’une densité et d’une complexité imparable, l’attente d’un groupe à la hauteur de la réputation que l’on m’en a fait est largement récompensée dès le premier titre et encore plus sur le second. Et ainsi de suite pendant 14 plages. Tout de noir vêtu, Ox déborde de couleurs et de dimensions une fois le livret ouvert, tout à l’image de la musique du groupe. Sombre et rageuse de loin mais surtout vivante et colorée dès que l’on devient attentif à l’interaction entre les musiciens. La section rythmique de Nathan Ellis (basse) et Nathan Richardson est particulièrement impressionnante par son énergie et sa capacité à réinventer un groove tout au long de chaque chansons.
Un groove que Sean Ingram couvre de sa voix rauque et rocailleuse, tel un Neil Fallon (Clutch) hardcore. L’attaque sonique est constante de tous les côtés sans que la concentration de ces croisements incessants se fasse au détriment des chansons. Elles sont d’ailleurs toutes parfaitement identifiables et uniques en leur genre. Une véritable leçon de musique et de rock qui ne perd jamais de vue l’écriture au détriment des explosions qui ont tant inspiré les groupes du genre.
La variété des chansons me fait donc m’interroger sur la validité du genre. Qu’est ce que Coalesce a à voir avec le hardcore des années 2000? Il y a l’énergie, la violence, bien sûr, mais la musique en elle-même va bien au-delà et s’approprie tant de choses que j’y vois plus un groupe de metal (dans le sens large du terme) gorgé de culture noire américaine allant du jazz au blues en conservant les racines de ces genres bien apparentes. Un groupe résolument actuel tourné vers le futur. A moins, bien sûr, que mes lacunes dans leur discographie ne m’aveugle et que le groupe ne continue de faire que ce qu’il a toujours fait : Être soi-même sans se préoccuper du reste.
- the plot against my love
- the comedian in question
- wild ox moan
- designed to break a man
- where satires sour
- the villain we won’t deny
- the purveyor of novelty and nonsense
- in my wake, for my own
- new voids in one’s resolve
- we have lost our will
- questions to root out fools
- by what we refuse
- dead is dead
- there is a word hidden in the ground
Groupe mythique effacé par les monuments Botch et Converge à l’époque. Une première écoute délicate imposera un certain investissement pour cerner les nombreuses subtilités dont regorge ce disque. Un bon yeah pour moi aussi.
Jouissif, addictif, et consistant avec l’apport de la zik folklorique américaine, ce groupe ne vieillit pas :)
Un des Grands Anciens du hardcore chaotique est de retour, et c’est pas pour nous faire des câlins… Le come back de l’année cet album!
fabuleux, travail de compos hallucinant, comme dit Zepe, le comeback de l’année, confirmé par la leurs prestations live.
Grand grand groupe.
J’aime bien, autant que les précédents, mais je trouve que Ox est difficile à écouter d’une traite, surtout au casque, le son est très agressif, tout est saturé y compris la voix, ça use les tympans.
Une trèèèèès bonne chronique!!!
Cet album est une vraie claque renforcée par cette énorme prestation sous la Terrorizer Tent!! On était pas nombreux mais ça a chauffé..Yeah!!!!!!!