Un nouvel album d'un groupe reconnu dans la scène screamo/emoviolence présente des ouvertures mélodiques inattendues et des riffs metalcore à l'ancienne, apportant une nouvelle dynamique à leur son torturé tout en conservant une touche math, marquant ainsi une évolution significative dans leur style.

Reconnu comme l’un des fers de lance de la scène screamo/emoviolence, Nuvolascura débarque avec un nouvel album ayant de quoi surprendre, décontenancer et peut-être même décevoir sa fanbase. La raison à cela ? How This All Ends est un album contenant un grand nombre d’ouvertures tranchant clairement avec le passé du groupe.

Des ouvertures notamment mélodiques. N’ayant jamais eu autant de franches mélodies tels les arpèges de la seconde partie de « condiform projection » ou encore les notes clean de « why we never returned to the moon », Nuvolascura pourrait donner l’impression de vouloir sonner plus « évident » mais tout ça est très bien intégré à ce sentiment d’urgence permanent qui leur est coutumier (avec les vocaux toujours particulièrement perçants d’Erica).

La seconde envie du groupe sur ce nouvel album, c’est la présence de riffs metalcore à l’ancienne comme sur « figment of reality » venant quelque peu épaissir leur son. Une optique plutôt surprenante venant ajouter une nouvelle dynamique à leur son toujours aussi torturé (conservant quoi qu’il arrive sa touche math).

How This All Ends apparait comme un album charnière pour Nuvolascura, venant renouveler son screamo par de nombreux éléments annexes et apporter une nouvelle fraicheur à leur chaos. L’un des albums majeurs du genre cette année.