Le 1er album de Farmakon, A Warm Glimpse, avait retenu mon attention à sa sortie en 2003, certes l’influence majeure du groupe était immédiatement reconnaissable et avouée : Opeth, mais on ne pouvait pas trop les en blâmer, ils ont le droit d’être suédois. Par ailleurs, le tempo élevé de l’album, le son bien cru des saturations et surtout les passages jazz funky qui émaillent leurs compositions les en distinguaient « un peu », leur évitant de n’être que l' »Opeth du pauvre ». Ce nouvel album quatre ans après semble être une copie conforme de son prédécesseur, les compositions sont sans surprise, cependant le chant clair est plus juste et on retrouve la dextérité du 1er album, ce qui rend cet album recommendable sans plus, d’autant qu’il est d’ailleurs assez mal produit, le groupe étant sans label. Autant se remettre le premier qui était sorti sur le malheureusement défunt label Elitist Records.