Apathy – A Silent Nowhere

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Style: doom/death mélancoliqueAnnee de sortie: 2008Label: Artnoir Productions

Vous ne vous souvenez sans doute pas du premier album d’Apathy chroniqué en ces lieux étant donné que personne ne me lit. Je peux donc du coup raconter n’importe quoi et vous dire qu’avant ils faisaient de l’EBM et qu’ils ont décidé de passer du côté obscur pour faire du satanic black metal. Ça serait hyper rigolo. Mais je ne suis pas foufou à ce point là. Et puis ça serait causer du tort à un groupe méritant qui ne le mérite pas.
Le groupe nous avait donc offert (au premier sens du terme, c’est-à-dire en téléchargement libre) une première démo 3 titres en 2006. Le potentiel était là et je me languissais d’avoir plus de 12 minutes de musique à me mettre entre les esgourdes. 2 ans plus tard (parce que 2006 + 2 = 2008 et que nous sommes en 2008 sauf si vous avez mis 3 ans pour découvrir cette chronique), c’est chose faite, on a droit à un album entier.
A l’époque j’avais noté des influences Dark Tranquillityienne et Katatonienne. J’avais omis Opeth mais le cœur y était. Aujourd’hui la donne a très peu changé puisque c’est la même chose. On a toujours droit un doom death progressif faisant la part belle aux mélodies mélancoliques. En plus c’est bien fait, il serait donc dommage de passer à côté. Attention toutefois. Si Apathy confirme qu’il est aussi bon sur 9 titres que sur leur racine carré, ne vous attendez pas non plus à une bombe du genre foutant un coup de pied au cul des chefs de file qui se la couleraient douce. Apathy respecte bien les codes du genre, il ne les malmène en aucun cas. Mais il ne les sublime pas non plus. Mais ce qu’il fait, il le fait bien, voire très bien. Vous voyez ce que je veux dire ?
En plus, en-dehors des musiciens de sessions, tout est géré par un seul et unique homme de la musique aux textes en passant par la prod et l’artwork. Du travail d’artisan. Et moi j’aime bien les artisans alors aidez-les.

  1. the mist and the ocean
  2. bitter roots
  3. to end the misery
  4. come sweet death
  5. into the pale
  6. the man who swallowed the sun
  7. one with the shadows
  8. slumber
  9. constance willow

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

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