Après un tonitruant Die On Mars (sorti il y a déjà trois ans), The Callous Daoboys revient pour montrer qu’il n’en a pas fini de jouer avec nos nerfs, nos sens, nous. Le sextet d’Atlanta poursuit donc dans sa lignée avec ce Celebrity Therapist, balançant un mathcore personnel blindé d’inattendu entre ses attaques évoquant The […]

The Callous Daoboys – Celebrity Therapist

Après un tonitruant Die On Mars (sorti il y a déjà trois ans), The Callous Daoboys revient pour montrer qu’il n’en a pas fini de jouer avec nos nerfs, nos sens, nous. Le sextet d’Atlanta poursuit donc dans sa lignée avec ce Celebrity Therapist, balançant un mathcore personnel blindé d’inattendu entre ses attaques évoquant The Dillinger Escape Plan (le chanteur se rapprochant de la voix de Greg Puciato à bien des moments, notamment ses phases clean comme sur « Title Track ») ou The Chariot (ils ont l’ouverture d’esprit et la folie en commun). Et puis, ils ont toujours une préposée au violon.

Un violon qui, comme de nombreuses autres envies – qu’elles soient electro (« Violent Astrology »), acoustiques (« Field Sobriety Practice »), expérimentales (avec de très nombreux spoken words qui parsèment cet album) ou bien via l’apparition d’une trompette (sur « What Is Delicious? Who Swarms? » par exemple) – marquent à nouveau toute l’étendue des inspirations du groupe. En effet, on retrouve chez lui cette volonté de mêler force de frappe, technique époustouflante et créativité sans limite, s’offrant souvent des embardées de folie furieuse soudain calmées par des breaks aux ambiances parfois plus posées (« Star Baby » et son final quasiment pop).

N’ayant pas peur du déluge de violence (avec des passages s’approchant du deathcore) ni des phases mélodiques ultra accrocheuses, The Callous Daoboys réalise là en quelques sortes son Miss Machine. Alambiquant ses titres de manière très variée tout en se permettant des expérimentations déjantées (mais peut-être un peu moins fun que leur premier album, bien qu’on retrouve pas mal de plans qui évoqueront The Number Twelve Looks Like You) au milieu d’innombrables breaks, on obtient là un irrésistible mix de chaos et de mélodies Pattoniennes qui enchantera une fois encore les amateurs du genre.