Jeune quartet du Wisconsin, Spread Thin est de ces groupes qui aime ne se mettre aucune restriction. Leur liste d’influences apparait très ouverte avec des groupes comme GEL, SPY, Full Of Hell, Magrudergrind, Weekend Nachos, Rotting Out mais aussi des groupes plus inattendus comme AFI (des 90’s) ou Killswitch Engage (des débuts). Vous l’aurez compris, le dénominateur commun à tous ces groupes dans ce name dropping, c’est le côté cru et plutôt in your face qu’ils dégagent, et Spread Thin concentre bien ces deux facettes.
World Of Snakes balance en effet une énergie crue alliée à une folie furieuse amenée par un vocaliste plein de gouaille, balançant des cris acérés (parfois alternés par des râles powerviolence façon Spazz). Des vocaux hargneux néanmoins souvent compréhensibles, il est d’ailleurs capable d’envoyer des punchlines faisant sourire (mention à « I’ve stopped believe in fairytales when I was fucking five! » durant « Nailed »).
Avec sa production maison (signée par le bassiste et mixée/masterisée par Will Hirst, qui s’occupe notamment du son de Restraining Order), World Of Snakes sonne quasiment comme une prise live du groupe, alliant beaucoup de dynamisme à sa facette ultra tendue et « qui gratte » (guitare et basse sonnant du côté de la ferraille). Chaudement recommandé pour qui aime son punk hardcore très énervé.
- So Much Hate
- Factory Job
- Gaslit
- Know What’s Bullshit
- Unjustified
- Friendly Deception
- Nailed
- Moodswings
- Listen Up!