Cave in – White Silence
Chronique Rock Psyché Mega-Burné

Cave in – White Silence

jonben
jonben
Auteur
9 septembre 2011
il y a 14 ans
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Année de sortie
2011
Note

Le parcours de Cave In les a vu passer d’un hardcore métallique à cheval entre Converge et Slayer, époque Hydra Head Records, à un rock certes psyché et bien boosté mais devenant très pop sur Antenna et son tube « Anchor » qui semblait sortir d’un album des Foo Fighters. Ils étaient passés sur une major il […]

Cave in – White Silence

Le parcours de Cave In les a vu passer d’un hardcore métallique à cheval entre Converge et Slayer, époque Hydra Head Records, à un rock certes psyché et bien boosté mais devenant très pop sur Antenna et son tube « Anchor » qui semblait sortir d’un album des Foo Fighters. Ils étaient passés sur une major il faut dire mais en sont vite revenus, avec une période de flou de quelques années, puis un album en 2005, Perfect Pitch Black, recueil bancal de démos qui les voyait retrouver un son plus agressif.

Ce White Silence était assez inattendu il faut le dire après plusieurs années de silence et d’éparpillement des membres du groupe. On avait entendu leur leader Stephen Brodsky en solo et les cris surpuissants du bassiste Caleb Scofield dans son groupe sludge Zozobra et chez Old Man Gloom d’Aaron Turner d’Isis.

Le groupe revient vers une approche plus rugueuse et sortant des sentiers battus. Sans cependant retrouver les riffs thrashy des débuts, ils reprennent un gros son metal/hardcore noise aux guitares utilisant un panel impressionnant d’effets, saturations en tout genre, fuzz, crunchs, et delays qui apportent une touche psychédélique à l’ensemble.
L’album est ordonné d’une façon particulière, ainsi les 5 premiers titres sont les plus rentre-dedans, d’où ressortent un « Serpents » noise déchainé mené par la voix rageuse de Scofield et « Sing My Loves » qui reprend les sonorités spaciales de l’EP charnière dans leur carrière Jupiter enrobées de riffs au gros son sludge. Même principe sur le bien nommé « Summit Fever », le  sommet de cet album à mon avis. La fin de l’album présente des morceaux à la fois plus barrés, expérimentant sur les sonorités, et plus calmes, « Heartbreaks  » a une mélodie façon Beatles désenchantée, « Iron Decibels » est une ballade incantatoire lo-fi alors que « Reanimation » termine sur une touche alliant guitare acoustique et ambiance psyché, dans un crescendo très 70s.

Un bien bon retour donc, aussi bon qu’il était inattendu, des compos variées avec une vraie personnalité, difficile de les comparer ou de leur affubler un style particulier, White Silence englobe en fait tous les styles que Cave In a exploré dans le passé et les intègre avec cohésion. 9 titres pour une demi heure ça fait un peu court quand même.

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Artistes / Groupes

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Genre selon le Chroniqueur

rock psyché mega-burné

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Krakoukass et moi avons fondé Eklektik en 2004, peu après mon installation à Paris, à la suite de la disparition du webzine dont le forum avait été notre terrain d’échanges. Avec des parcours musicaux proches, entre rock et metal, nous partagions le goût de l’ouverture et de la découverte permanente de nouveaux sons. Au fil du temps, mes goûts se sont affinés : je m’intéresse surtout aux groupes et styles des années 90 à aujourd’hui, avec une touche de 70s. J’ai longtemps profité des concerts parisiens et des festivals européens, et j’ai également joué de la guitare plusieurs années au sein d’Abzalon. Mes terrains de prédilection restent le metal/hardcore, le death technique, le sludge/postcore et le rock/metal progressif, avec des escapades régulières du côté du jazz fusion et du funk.

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