Tiens, Still Remains, ça me dit quelque chose… non en fait rien, « Still » et « Remains » ont juste dû être utilisé dans 50 nom de groupes métalcore avant eux. Le groupe fait donc partie de ce lot de jeunes groupes américains suivant le mouvement, sûrement avec sincérité, dans l’espoir de pouvoir profiter de l’engouement pour ce style en ce moment (enfin pas des masses en France) et prendre du bon temps à jouer les rock stars sur les routes. Mais s’ils s’amusent eux nous ennuient sur les bords.
Après un EP il y a 2 ans, If Love Was Born To Die, qui ne m’avait pas particulièrement marqué, voici leur premier album sur Roadrunner, bien lustré mais pas plus palpitant.
Bon ce jeune groupe comme les autres signatures récentes du label, s’éloignent des égarements nickelbackiens pour de nouveau proposer du métal bien agacé à nos oreilles, mais ce Still Remains n’est pas non plus ce que le label a à nous proposer de mieux.
Pour être plus précis, le metalcore de Still remains est bien le metalcore de la NWOAHM, c’est à dire très américain, très peu core, et très pompé sur le death/thrash mélodique suédois, avec pour faire core, le look et la voix, même si celle-ci laisse place très souvent à des voix claires angéliques pour des refrains lorgant vers la soupe, les voix hurlées étant assez plates et les refrains chantés d’une banalité sans intérêt.
Leur musique a tout de même de quoi plaire aux amateurs de metal rythmé et rageur, les morceaux sont bien construits, certains riffs efficaces même si aucun titre n’est vraiment très bon, le groupe sait quand même jouer, surtout que la production et l’exécution parfaite leur permet d’obtenir des titres bien percutants.
Ca tabasse un peu mais pas trop quand même, il y a pas mal de maquillage pop et surtout un paquet de synthés dance/goth assez miteux il faut dire. Ce sont d’ailleurs ces synthés qui démarquent un peu le groupe du reste du lot. Ils rappellent les élans mélodiques de Soilwork et In Flames (égarements diront certains – pas moi!) sauf que les sons choisis sont assez minables, de la sonorité de pacotille de synthé bas de gamme. Même Bleeding Through font largement mieux de ce côté, c’est pour dire!
Avec cet album, comme avec celui de Trivium, même constat : quelqu’un déjà intéressé par la scène métalcore contemporaine y trouvera aucune nouveauté et sera agacé par l’enrobage de refrains génériques et dans ce cas, de synthés dispensables, quant aux néophytes ils feraient mieux de découvrir les grandes figures du style.
- to live and die in fire
- the worst is yet to come
- in place of hope
- white walls
- bliss
- cherished
- with what you have
- kelsey
- recovery
- i can revive him with my own hands
- stare and wonder
- blossom the witch
C’est surtt la voix qui casse les coui****!!!
Faut arréter les synthés sont aussi bien que chez soilwork, c’est tout aussi pourri pareil pour la voix!
Que dalle, Soilwork c’est classe!
Je trouve ce groupe plutot horrible jdois dire. Aucune originalité (mais alors là aucune), juste une bonne prod et des musicos bien en place. Mais ça ne suffit pas, c’est clair.
c’est dommage ca partait bien!
ya du bon, genre les passages plus ou moins rythmés, mais c’est vrai que c’est creux…
moi dans mes petits délires, je callerai bien Daryl Palumbo sur ce morceaux, pour voir ce que ca donne, la musique est pas trop mal.
c’est vrai qu’ils auraient pu éviter le synthé, et pourquoi pas le remplacer par un gratte dans disto, avec un leger overdrive…
hein les calés?
D’ou tu connais toi???