In Hearts Wake – Skydancer

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Style: metalcore mélodiqueAnnee de sortie: 2015Label: UNFD/Rise Records

Troisième album pour In Hearts Wake, groupe australien formé en 2006 du côté de Byron Bay. N’ayant jamais entendu parler d’eux auparavant (alors qu’il semble cartonner là-bas !), j’ai vite compris pourquoi en apercevant leur label: Rise Records. En lisant cette simple information, on aura vite fait d’amalgamer le groupe à un ersatz d’Attack Attack et consorts, genre de groupes ayant fait le succès de ce label. Or ce ne sera pas vraiment le cas, et en dépit d’une approche sans réelle surprise du metalcore à chant clair (eh oui…), In Hearts Wake parvient pourtant à atterrir en haut de la panière à linge sale.

Reprenant quasiment tous les poncifs de cette scène « post-hardcore » à l’américaine (jamais compris pourquoi cette appellation a été donnée à des groupes comme ça), soient des breakdowns à foison, des refrains mélodiques à chant clair téléphoné et un petit côté atmosphérico-djent un peu opportuniste, il n’était pas dit que j’aurais des choses positives à dire sur cet album, et pourtant… Et pourtant In Hearts Wake se distingue dans l’exercice en proposant des morceaux plutôt accrocheurs, le bassiste à chant clair aurait pu être aussi horripilant que la plupart de ses confrères de style à voix juvénile, or là sa voix passe et le gaillard se révèle plutôt efficace dans son genre (Badlands pendant lequel sa voix prend des intonations à la Chester Bennington/Linkin Park, Skydancer (avec le chanteur de The Ghost Inside en featuring) ou le sympathique Insomnia et son riff principal plutôt entrainant) donnant à l’ensemble un semblant d’identité (aussi incroyable que cela puisse paraitre).

Après ce n’est bien sûr pas vraiment Byzance, le recyclage riffique semble inévitable dans le style, si bien que la seconde partie de l’album donne dans la redite et traine un peu en longueur en dépit de la présence d’invités plutôt osés comme les anglais Ben Marvin et J. Hurley de Hacktivist dont le featuring rappé pendant Erase tombera un peu à plat. Heureusement le violent Intrepid viendra conclure cet album (avant l’outro atmosphérique Father) sur une note un peu plus positive, la présence du chanteur de Northlane sur ce titre doit y être pour quelque chose.

Bref, même si nombreux seront les auditeurs à trouver In Hearts Wake trop facile et calibré, il faut admettre que la plupart de leurs mélodies sont plus plaisantes qu’on aurait pu le penser (rien qu’en voyant leurs dégaines). Rien de neuf sous le soleil du (faux) post-hardcore aka metalcore à refrains à chant clair, juste un album moins dégueu que la plupart des autres sorties actuelles du genre…

  1. Aether
  2. Skydancer
  3. Breakaway
  4. Badlands
  5. Insomnia
  6. Oblivion
  7. Wildfire
  8. Cottonmouth
  9. Erase
  10. Intrepid
  11. Father

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