Monté par la fine fleur du grindcore, death et crust suédois (General Surgery, Birdflesh, World In Ruins, Damned To Downfall), Sickrecy débarque dans le game avec un premier EP armé d’un un son pas révolutionnaire pour un sou malgré des thématiques lui faisant écho (à la révolution). Death, grind mais aussi crust/d-beat se voient donc […]

Monté par la fine fleur du grindcore, death et crust suédois (General Surgery, Birdflesh, World In Ruins, Damned To Downfall), Sickrecy débarque dans le game avec un premier EP armé d’un un son pas révolutionnaire pour un sou malgré des thématiques lui faisant écho (à la révolution). Death, grind mais aussi crust/d-beat se voient donc fusionnés dans un blender, pour un plat bien consistant servi bien chaud après avoir été saupoudré de rage.

Et de la rage il y en a à la pelle dans ce First World Anxiety, allié à une vitesse d’exécution qui ne débande pas d’un iota durant ces six titres. Le trio suédois est en colère sur l’état du monde actuel et utilise la frénésie pour délivrer ses messages: asservissement des hommes sur « Man’s The Leech », appel à la révolution sur le morceau-titre, on a même droit à des paroles parlant du terrorisme sur « I Am Paty » au titre forcément parlant.

Ce déversement quasi continuel de blasts assassins couplés à des riffs incisifs par-dessus lesquels Adde Mitroulis (habituel batteur/hurleur de Birdflesh, ici uniquement derrière le micro) vient t’aboyer à la gueule est aussi percutant que réjouissant. S’adressant aux amateurs de Napalm Death ou Terrorizer tant sur le fond que sur la forme, Sickrecy dénonce et défonce la société actuelle, ça fait mal mais ça fait du bien !