Fange – Purulences

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Style: harsh sludge/indusAnnee de sortie: 2025Label: Throatruiner RecordsProducteur: Cyrille Gachet

Infatigables Fange ! N’en finissant pas d’écumer les scènes européennes (notamment en compagnie d’Ulcerate) afin de défendre leur… ou plutôt leurs deux derniers rejetons que sont Privation et Perdition, les quatre bretons ont quand même trouvé le temps de composer un nouvel album. Poursuivant avec ce gimmick de nommer leurs albums par un P, Purulences, au nom prédestiné, s’avère une nouvelle plongée dans leur monde déshumanisé (ah, ça colle plutôt bien avec l’actu du moment, non ?).

Armé de cette boite à rythmes Godfleshienne terrifiante accompagnant ces riffs aussi pesants que glaciaux, ce nouvel album s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs. Fange possède en effet son style reconnaissable entre mille mais intègre à chaque fois des détails venant renouveler son intérêt.

Ici les bretons sonnent certes « comme avant » mais lorsque l’on multiplie les écoutes, on réalise qu’ils optent ici pour une approche davantage coldwave, notamment dans les vocaux de Matthias, qui outre ses éructations brutes, déclame ses paroles (parmi les plus intelligibles que le groupe n’a jamais livrées et possédant toujours bon nombre d’expressions plus ou moins imagées) avec morosité. Il va même montrer une facette plus « ouverte » sur l’excellente conclusion « Aux Abois », menaçante d’abord avant un peu de chant plus émotionnel (un final offrant une atmosphère plus gothique pour le coup).

Morbide, glauque et désespéré à fois, Purulences est un magistral nouveau chapitre dans l’irréprochable discographie de Fange. Plus qu’une hâte, participer à une séance de « nausée stroboscopique » en live avec eux !

  1. Cavalier Seul
  2. Sans Conviction
  3. Mortes Promesses
  4. Grand-Guignol
  5. Juste Cruel
  6. Langues Fourchues
  7. Aux Abois

beunz
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Commentaire

  1. krakoukass krakoukass says:

    Une bombe de plus au crédit des bretons! C’est probablement mon préféré parmi les 3 derniers, c’est-à-dire depuis Privation qui avait marqué une vraie rupture avec les précédents disques de Fange, plus radicaux. Le seul reproche que l’on pourrait leur faire tient à la trop faible durée du disque, comme d’habitude on tourne autour des 30 minutes.

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