Darkest Hour – The Human Romance
Chronique Death/Thrash/Core Mélodique

Darkest Hour – The Human Romance

jonben
jonben
Auteur
31 mars 2011
il y a 14 ans
135 vues
Année de sortie
2010
Note

Pour situer, après 2 albums au sein de la scène metal/hardcore américaine, Darkest Hour émerge avec un 3ème album en 2003, Hidden Hands Of A Sadist Nation, produit par Fredrik Nordström, en Suède, avec en guests Tomas Lindberg, Anders Björler, Peter Wichers, Marcus Sunnesson (At the Gates, Soilwork, The Crown), le gratin du thrash/death mélodique […]

Darkest Hour – The Human Romance

Pour situer, après 2 albums au sein de la scène metal/hardcore américaine, Darkest Hour émerge avec un 3ème album en 2003, Hidden Hands Of A Sadist Nation, produit par Fredrik Nordström, en Suède, avec en guests Tomas Lindberg, Anders Björler, Peter Wichers, Marcus Sunnesson (At the Gates, Soilwork, The Crown), le gratin du thrash/death mélodique suédois. Cet album, leur plus rageur, fait de Darkest Hour une sorte de filleul américain d’At The Gates, meilleur continuateur du thrash/death mélodique de ces derniers au sein de la scène metal/hardcoreaméricaine, dont ils conservent les codes, en matière de look comme de choix de tournées.

Après cet album charnière, le groupe sortira un album tous les 2 ans, les 2 suivants seront produits par Devin Townsend qui fera ressortir une touche plus mélodique qui a perduré depuis. On peut abréger sur le contenu de The Human Romance, une phrase y suffit, on est dans la droite lignée des 4 derniers albums du groupe, les riffs thrash/death imparables joués à 100 à l’heure, la voix rageuse tout du long, les interludes mélodiques, dont un morceau instrumental de 9 minutes réussi. Les solos heavy sont exactement dans la même veine, le groupe maîtrise sa recette sur le bout des doigts, et le résultat est tout à fait recommandable pour les amateurs des albums précédents.
Pour les autres, autant écouter d’abord Hidden Hands Of A Sadist Nation, ou en fait n’importe quel autre album depuis, chacun de leurs albums depuis celui-ci m’aura accompagné un moment, avec son lot de tubes comme autant de concentrés de Juvamine, qui mettent la pêche un bon coup avec leur énergie débordante, appréciables sur l’instant sans laisser vraiment de trace.

On est face au genre de groupe qu’on ne pourra pas accuser de renier leurs premiers amours tant leurs albums se suivent et se ressemblent, ils sortent avec régularité toujours le même album, comme beaucoup de grands noms hardcore ou death qu’ils cotoient sur scène selon leurs tournées, mais Darkest Hour prouve avoir assez de talent pour qu’on puisse considérer chaque arrivage comme un bon cru, certes vite consommé mais agréable.

A noter que la maturité aura consisté pour Darkest Hour à se créer de vraies gueules de métalleux, ce qu’ils ont manifestement toujours aspiré être.

Artistes / Groupes

Record Label

Genre selon le Chroniqueur

death/thrash/core mélodique

Catégories

Famille/Genre

jonben

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Krakoukass et moi avons fondé Eklektik en 2004, peu après mon installation à Paris, à la suite de la disparition du webzine dont le forum avait été notre terrain d’échanges. Avec des parcours musicaux proches, entre rock et metal, nous partagions le goût de l’ouverture et de la découverte permanente de nouveaux sons. Au fil du temps, mes goûts se sont affinés : je m’intéresse surtout aux groupes et styles des années 90 à aujourd’hui, avec une touche de 70s. J’ai longtemps profité des concerts parisiens et des festivals européens, et j’ai également joué de la guitare plusieurs années au sein d’Abzalon. Mes terrains de prédilection restent le metal/hardcore, le death technique, le sludge/postcore et le rock/metal progressif, avec des escapades régulières du côté du jazz fusion et du funk.

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