Boundaries – Death Is Little More
Chronique Metalcore

Boundaries – Death Is Little More

beunz
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Auteur
13 avril 2024
il y a 1 an
177 vues
Année de sortie
2024
Note
Le groupe de metalcore américain, en pleine ascension, propose un nouvel album qui rend hommage à la scène des années 2000 tout en intégrant des éléments modernes, mêlant brutalité, mélodies intenses et featurings de musiciens reconnus, offrant ainsi une expérience sonore riche et nostalgique.
Boundaries – Death Is Little More

Valeur montante de la scène metalcore US, Boundaries sort enfin le successeur de l’excellent Burying Brightness et vient pas mal surprendre leurs fans. Le groupe du Connecticut, jusqu’ici porteur d’un metalcore ouvert entre fracas beatdown et ouvertures du côté du néo metal, va ici changer drastiquement d’approche même si l’on fera parfois le lien avec leur passé discographique.

Death Is Little More propose en effet une sorte d’hommage à la scène metalcore du début des années 2000, nous calant énormément de séquences possédant de grosses réminiscences de Killswitch Engage ou des débuts d’As I Lay Dying, de nombreux riffs menés par d’intenses mélodies héritées de Misery Signals ou Norma Jean et de gros breakdowns (dès « Turning Hate Into Rage »). Au niveau des mélodies, Boundaries ose encore plus les chorus chantés (toujours par le batteur) comme sur « Darkness Shared » ou plus « difficile » sur « Easily Erased », et va même titiller Poison The Well sur des titres comme « Face The Blade » où l’on retrouve les spoken words sur fond d’harmonies bien dans l’esprit. Des nouveautés dans le son de Boundaries qui côtoient donc leurs habitudes destructrices, la production de ce nouvel album étant plus que massive et le chaos rythmique toujours une de leur principale caractéristique (détail qu’ils ont en commun avec Chamber).

On notera la présence de quelques invités de luxe: Matt Honeycutt (Kublai Khan TX) pour le furieux et expéditif « Blood Soaked Salvation » (au final haché juste dément), Markus Vik (Invent Animate) pour les mélodies planantes de « Blame’s Burden » et enfin Lochie Keogh (Alpha Wolf) pour le très secoué « A Pale Light Lingers » où figure même un court break electro du meilleur effet.

Des featurings qui apportent leur pierre à l’édifice chacun à leur manière et qui se fondent parfaitement à l’univers de Boundaries qui, entre brutalité, technique, chaos et émotions mélodiques, n’a pas souhaité délaisser un seul de ces éléments pour un maelstrom très enthousiasmant. Un nouvel album ambitieux qui nous cale beaucoup de nostalgie Myspacienne dans un son destructeur bien d’aujourd’hui pour un groupe n’en finissant plus de grossir !

  1. Turning Hate Into Rage
  2. Darkness Shared
  3. Like Petals From A Stern
  4. Easily Erased
  5. Cursed To Remember
  6. Death Is Little More
  7. A Pale Light Lingers
  8. Face The Blade
  9. Scars On A Soul
  10. Blame’s Burden
  11. Blood Soaked Salvation
  12. Inhale The Grief

Artistes / Groupes

Record Label

Genre selon le Chroniqueur

metalcore

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