Après dix années de pause, The End Of Six Thousand Years fait enfin son retour ! Le quintet italien (comptant en ses rangs des actuels et ex membres de Hierophant, Postvorta ou encore Viscera///) aura connu plusieurs évolutions durant sa carrière: des débuts mélodeath façon At The Gates avant d’inclure des influences crust et sludge […]

Après dix années de pause, The End Of Six Thousand Years fait enfin son retour ! Le quintet italien (comptant en ses rangs des actuels et ex membres de Hierophant, Postvorta ou encore Viscera///) aura connu plusieurs évolutions durant sa carrière: des débuts mélodeath façon At The Gates avant d’inclure des influences crust et sludge sur Perpetuum (2012), son dernier album en date. Des envies d’ouverture qui se poursuivent sur ce nouvel EP éponyme où le groupe n’a jamais sonné aussi extrême !

En effet, les italiens ont décidé de sacrément alourdir leur propos tout en le complexifiant sur ce nouvel EP. Contenant seulement quatre titres, ces derniers s’orientent désormais sur un chaos dissonant hérité de Deathspell Omega et autres Plebeian Grandstand, organisé autour d’une atmosphère bien opaque et délétère. « Endbearer » ajoutera même à l’agression quelques trémolos plus lumineux (ce qui ne l’empêchera pas de transpirer la haine par tous les pores, tout comme les autres titres). En guise de final, les italiens reprennent ici « The Man Who Loves To Hurt Himself » de Today Is The Day, parvenant à s’en réapproprier le caractère noisy et dérangé tout en l’accordant à sa nouvelle personnalité.

C’est donc un sacré retour en fanfare pour The End Of Six Thousand Years, les italiens ayant décidé de décupler leur violence tout en épaississant leur noirceur. Et au vu de leur évolution sonore dans le temps, leur prochain album risque bien d’être encore plus extrême…