Herrschaft – Interview avec Zoé

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Annee de sortie: 2010
Aussitôt le groupe découvert et la chronique de leur premier album publiée, je me suis empressé de contacter les membres d’Herrschaft. Le malchanceux qui répondit (Zoé – guitare, basse, electro) ne se doutait bien évidemment pas de la galère dans laquelle il s’apprêtait à s’engager.
Malgré le fait que j’ai posé pas mal de questions à la con aux cours de cette interview marathon, j’avoue n’avoir pas osé lui demander s’il avait regretté de l’accepter. Car il faut dire, dans un souci de transparence, que la première question a été posée le 16 juillet 2009 et que la dernière réponse a été reçue le… 15 juin 2010.
Gardant pourtant toujours à l’esprit cette fameuse citation du père des historiens qu’était Thucydide : “du recul, encore du recul, toujours du recul, nom d’une pipe en bois !”, j’ai tout de même craint qu’entre le début de l’entretien et sa publication, de nombreux changements ou de nouvelles actualités soient intervenus. Ça n’est heureusement pas le cas : que le groupe en soit remercié.
Bon allez va, inutile d’épiloguer, on a suffisamment fait traîner les choses, place aux sages paroles !

Salut Zoé. J’espère que tu n’es pas sans savoir qu’actuellement le programme de l’été « Secret story » bat son plein (pour rappel, on met une quinzaine de tanches dans une maison ; chacune des tanches a un secret que les autres doivent découvrir). Si tu devais participer à ce jeu, quel serait ton secret ?

Me ferait mal de faire partie de ces seaux de pisse tiens… Je subodore que rentrer dans cette maison armé d’un 22 long rifle n’est définitivement pas un secret viable ou suffisamment discret ?
Dommage…

A l’évidence. En revanche, sans être aussi radicale, l’option de distiller le « discours » qui semble cher à Herrschaft dans des têtes bien faites à défaut d’être bien pleines pourrait éventuellement t’enchanter ? Dis-nous en d’ailleurs un peu plus sur le concept qui compose le socle de votre « univers ».

A vrai dire, peu de choses m’enchantent encore. Nous multi-diffusons de toutes les manières cet univers. Par une imagerie, par des exposés clairs sur des sites, forums, interviews, les biographies, elles-mêmes relayées et parfois reformulées par des chroniques, des vidéos, et bien entendu par la musique elle-même.
Ainsi, il me semble que nous donnons, à l’inverse de beaucoup de groupes, suffisamment les clés de cette « histoire », et tous les outils nécessaires pour qu’elle ne reste pas à l’état de concept sous-jacent compris par les membres seuls du groupe -se donnant ainsi un piédestal pseudo-intellectualisé- ou au mieux par les die-hard fans qui ont ainsi l’impression de totalement transcender leur connaissance du groupe par ce biais.
De surcroît, ce concept est déjà connu et reconnu par tous. Il repose sur le livre « Ravages » de Barjavel, loin d’être un chef d’oeuvre en soi d’ailleurs.
Quoiqu’il en soit, nous reprenons quelque chose qui existe déjà et nous ne faisons que le synthétiser et le reformuler, l’idée première ayant été de mettre ce livre en musique, de l’illustrer sur un plan sonore.
Pour revenir brièvement à l’essence de cette histoire, le sujet est une société au firmament de sa culture et de son avancée technologique, qui se retrouve confrontée après un instant T (la disparition de l’électricité) à une déchéance fulgurante.
Nous avons personnellement ressenti le récit sur deux plans extrêmement différents et appelants 2 univers distincts. Nous avons donc choisi de travailler par deux processus.
Ainsi, la face blanche disserte sur l’apogée d’une civilisation en constante avancée, sa musique rapide, énergique et volontaire.
Vient l’instant T, le fameux Tesla qui donne son nom à l’album et au morceau charnière, je ne m’étendrai pas dessus, tant il est furtif.
Pour finir, la face sombre, la rouille et la crasse, affublée de ses morceaux lourds, bancals et complètement apocalyptiques.
Je crois que le site www.h-noise.com est encore le moyen le plus rapide d’y voir clair.

Cette dichotomie est, en effet, très bien mise en évidence sur votre site puisque vous proposez dès la page d’accueil d’y pénétrer via 2 points de vue et 2 atmosphères différents. Souci de clarté apparemment, mais aussi esthétique, je suppose, à considérer le très joli travail sur le graphisme et sur les fonctionnalités ; ce qui dénote, me semble-t-il, une volonté de porter haut l’étendard Herrschaft et m’amène à cette question à propos du groupe : qui, pourquoi, comment, vers quoi et, surtout (on y reviendra), jusqu’à quand ?

Attention, je souhaite préciser toutefois que l’on ne veut pas non plus prendre les auditeurs intéressés pour des imbéciles, en employant un langage qui serait réservé aux autistes et autres débiles profonds.
L’idée n’est pas de mâcher tout le travail, mais on diffuse en tout cas largement les éléments nécessaires au décryptage de ce qu’il y a à comprendre pour appréhender le groupe dans son ensemble, et surtout sans avoir besoin d’y passer 10 ans d’études avec thèse finale dessus.
Tu le dis bien, c’est une histoire de clarté et de transparence en somme.

Tu as raison, sortons de notre dissertation socio-ethno-grand-guignolesque à présent, et restons un peu plus terre à terre: Herrschaft, c’est quatre personnes, quatre visions différentes, quatre modes de vie, quatre aspirations et inspirations divergentes. Nous nous sommes rencontrés à la fin 2004, et n’avons jamais changé de formule ni d’équipe depuis.
Et je pense d’ailleurs que chacun d’entre nous a ses propres raison de faire partie du navire, en fait…

Quoiqu’il en soit, à la fin 2005, nous avons produit un premier EP de 5 titres, Architects Of The Humanicide, déjà sévèrement ancré sur le sujet « Ravages ».
En 2006, le célèbre label Code666 nous récupère afin de distribuer cet EP, et nous signe pour l’album suivant.
Tesla voit le jour en avril 2008, dans une douleur effroyable. Il développe l’histoire intronisée en 2005 par Achitects
Nous venons de fêter son anniversaire en avril dernier [NDLR : avril 2009] avec une compilation de remixes réalisés par différents amis de la scène musicale, disponibles sur notre site via un code pour les possesseurs de l’album.
On y trouve du Tamtrum, The CNK, du PsychoShop… L’ensemble de ces remixes est d’une qualité effarante. Je suis très fier de l’amitié que nous ont prouvés tous ces gens par les tubes dont ils nous ont gratifiés.
Nous en sommes à ce point aujourd’hui, quant à la suite des évènements…

Lorsque tu parles de raisons propres à chacun des membres de faire partie du navire, je ne résiste pas à l’envie d’aborder un point relevé dans ma chronique : à la lecture de votre bio on pense à ce que j’ai appelé « un agrégat d’entités indépendantes qui, à travers une osmose fragile parviendraient à dépasser l’animosité ambiante” qui règne au sein du groupe. Ces tensions sont-elles réelles (« douleur effroyable ») ? N’est-ce pas plutôt un moyen de se démarquer des présentations classiques et d’affirmer une forte personnalité qui ne peut, me semble-t-il, que servir la diffusion de la musique ?

Écoute, je trouve très amusant de constater à quel point les gens pensent sous ces termes à un besoin de créer le scandale.
Je trouve en plus que c’est une mode réellement passée dans le rock, les Marilyn Manson et autre Ozzy Osbourne ne font plus que rire avec leurs timides frasques qui faisaient fantasmer il y a encore quelques années.
On en a trop eu, on en a été gavés, et on s’en est lassés. Nous sommes blasés et il suffit de lire les magazines people, ou même simplement de se brancher sur le Secret Story dont tu me parlais tout à l’heure pour avoir sa dose d’interactions croustillantes entre humains.
Après s’être renseigné par ce biais, et pour ceux qui sont friands de cela, je vois mal qui peut être encore intéressé par les gueguerres intestines d’un obscur groupe d’electro metal parisien.
J’ajoute de plus qu’on n’en est pas au point de sortir un DVD exclusif à la sauce Some Kind Of Monster compilant toutes nos meilleures thérapies de groupe pour s’en sortir. Donc non, non, vraiment, je n’y vois pas d’intérêt, il ne faut pas voir là un moyen de pousser le buzz à tout prix du tout, il y a aujourd’hui des méthodes de propagande bien plus efficaces et moins risibles…

Comme faire de la bonne musique, tout simplement, par exemple ? Sans vouloir jouer au journaleux people (d’autant qu’il n’y a rien à « paparazzer » puisque vous y faites vous-mêmes allusion), j’aimerais tout de même aborder à nouveau la question du processus de composition à travers les tensions existant au sein du groupe. Ces dernières sont-elles inévitables (comme pour n’importe quel groupe) mais non souhaitées ? Nécessaires (comme, à mon avis, pour peu de groupes) et donc souhaitables ? Sans effet, contingentes ? Pour être plus clair : si l’entente parfaite régnait, la musique d’Herrschaft serait-elle la même ?

Probablement pas. Tu abordes la question sous un angle intéressant, bien que je ne puisse y répondre que pour mon cas personnel. Comme je l’évoquais, je pense que chacun des membres ressent le groupe chacun à sa manière et puise quelque chose de certainement spécial dans cette situation.
De toute les façons, pour ma part, il est évident que je ne parviendrais pas à assumer totalement cet album si le processus par lequel il a été réalisé avait été différent.

Pour le chant, pour prendre un exemple concret, je crois sans mentir qu’on a arrêté de s’adresser la parole pendant plusieurs mois avec M.X., y compris pendant les séances de prise de voix. Ça peut vite devenir une situation compliquée quand je suis l’enregistreur et qu’il est l’enregistré. La solution a été que MaT devienne l’interface et lui transmette à ma place les desiderata que je lui communiquais. Il en ressortait parfois de ces dialogues de sourds -ou de téléphone arabe, appelle le comme tu le veux- des choses non préméditées mais néanmoins intéressantes qui ont fini sur les tracks définitives.

En plus de cela, je jetais volontairement à la poubelle ses prises les meilleures pour l’obliger à se fatiguer et à devenir exécrable. Je dois bien reconnaître maintenant que j’ai cherché plus d’une fois de l’achever en cabine par pure haine personnelle…
C’est-à-dire que les concessions c’est pas mon truc. Malheureusement, chez les autres membres du groupe non plus, mais il sort sa meilleure voix quand il est knock-out. Les voix qui en résulte -et que tu peux entendre sur ce disque- je crois que c’est simplement de la colère pure.

Maintenant, de là a dire que ce sont des situations souhaitées… Sûrement pas car c’est toujours difficilement acceptable moralement pour qui que ce soit, mais rendre les choses volontairement inconfortables et désagréables ont permis de libérer une rage folle de certains d’entre nous, j’en suis persuadé. Le malaise que cela procure n’est cependant pas le seul inconvénient : cela explique entre autre pourquoi nous mettons tant de temps à sortir de nouvelles choses, d’autant que cette mauvaise humeur générale est particulièrement éreintante à chaque fois.

À t’écouter, j’ai presque envie de faire un parallèle avec ceux qui ont besoin de substances en tous genres pour faire ressortir artistiquement ce qui, selon eux, ne pourrait sortir sans cet artifice. C’est tout de même une démarche assez diabolique, voire extrême, non ?
Pour rester dans ce sujet, et même si vous ne pratiquez pas la musique la plus violente du monde, il souffle tout de même, selon moi, un vent au-dessus de votre univers qui n’est pas sans évoquer quelques pratiques qu’on qualifiera de déviantes. De quoi ton background musical, littéraire, etc est-il composé ?

Oh non non, n’y voyons pas une quelconque philosophie ésotérique sans laquelle Herrschaft ne serait rien non plus. C’est beaucoup plus simple que cela : il s’agit juste de pure sadisme de notre part. Ça ajoute du piquant et ça passe le temps. La seule raison pour laquelle cette manière de fonctionner est utile au groupe, c’est que j’y prends beaucoup de plaisir, et que si ce plaisir n’existait pas, je me casserais pas le cul à continuer ce que je fais. A priori les autres non plus, chacun dans son registre. J’imagine que dans le cas de M(z)X, c’est du masochisme. Il a toujours aimé se faire cogner.

Concernant nos influences, c’est toujours une question que je redoute. Notamment parce que la réponse a souvent de moins en moins de sens aujourd’hui. La majorité des questionnés te sortent une liste (non exhaustive naturellement) de références culturelles souvent poussées mais sans aucun rapport entre elles, te citent des artistes dont il ne connaissent pas le quart de l’oeuvre, mais dont le nom sonne bien.

Ceci dit, pour te donner quand même un peu de grain à moudre, me concernant j’essaye de puiser des éléments dans quelques grands titres du roman d’anticipation. Orwell bien sur, Dantec également. Musicalement et cinématographiquement ça se situe beaucoup dans les choses actuelles et récentes, l’univers cyberpunk en général… Je ne suis pas si difficile de toutes les manières, il me serait certainement plus simple et plus rapide de lister ce que je n’aime pas.
Après, je crois pouvoir dire sans mentir que M(z)X a un goût de chiotte, au sens propre comme au figuré, sur lequel on passera donc rapidement. MaX, lui, est plutôt vieillissant et reste bloqué sur ses références black et pagan du moyen-âge. Quand à MaT, je ne crois pas l’avoir entendu parler un jour musique, cinéma ou culture… En fait je ne crois pas l’avoir entendu parler un jour. Grogner, à la rigueur.

Continuons, si tu le veux bien, dans les questions classiques auxquelles une bonne interview ne peut déroger : si tu n’avais pas trouvé la musique pour exprimer ce qui doit l’être chez toi violerais-tu des nains morts unijambistes ?

Ah! Il y a peu de chances à vrai dire. Je ne suis pas super porté sur les trucs déviants comme ça, hormis éventuellement sur scène avec les membres de mon groupe.
Non, je ne me sens pas d’affinité particulière avec d’autres formes d’art en fait, pas autant que la musique en tout cas. J’apprécie certaines autres choses bien sûr, mais je ne me sentirais pas capable d’évoluer dans la peinture ou le théâtre par exemple. J’aurais vraiment fait de la musique quoiqu’il arrive, même juste pour moi, seul et de manière confidentielle. C’est déjà parfois le cas.

Tu parlais tout à l’heure de remixes de vos titres par, notamment, The CNK. Apparemment, sur une version de leur prochain album, vous leur rendez la pareille. Échange de bons procédés, menaces en cas de refus ou bien, banalement, respect mutuel entre groupes d’electro metal ?

Menaces d’exécution, ca leur ressemble bien ça (rires). Non, il y a une vraie envie de travailler ensembles et de faire tourner nos groupes conjointement.
Ils n’étaient pas vraiment coutumiers du travail de remix avant qu’on leur propose de plancher sur un de nos titres. Je crois que l’exercice leur a plu.
A la suite de ça, on a été ravi d’être appelé pour reprendre à notre tour un de leur morceau à l’occasion de la réédition de leur 1er album Ultraviolence UberAlles, devenu incontournable.
Au final, plus qu’un simple remix ou une simple reprise, on a été jusqu’à organiser un duo entre les chanteurs des deux groupes sur « Kommando 96 », un de leur titre phare. Le mélange des deux voix de Hreidmarr et de M(z)X est… très intéressant à mon avis !

Donc non, assez peu de menaces en fin de compte, ni politesse d’échange, mais une réel proximité de The CNK et d’Herrschaft sont à la base de ces collaborations.

Bon ça fait maintenant une paie qu’on se connaît, on peut donc tout se raconter… Figure-toi que je pratique le fitness et notamment le body combat ; eh bien je suis tombé sur une vidéo d’entraînement il y a peu de temps dont la musique d’accompagnement ressemblait fortement à ce que vous faites. Es-tu au courant que des concurrents s’en mettent plein les fouilles via le sport ? Penses-tu qu’il s’agisse d’un créneau dans lequel vous pourriez bosser ? Plus généralement que penses-tu de l’association de la musique avec des « concepts extra musicaux » ?

J’ignorai totalement ce que tu me dis, et ma foi tu me surprends et attises ma curiosité. J’aimerai bien voir cette vidéo !
J’ai pourtant plusieurs amis qui se sont épris récemment de krav-maga – c’est à la mode de savoir arracher les couilles d’autrui ces temps-ci, et de bon ton d’en parler à table afin de briller en société semble-t-il – et je pense qu’ils m’auraient notifié l’évènement si leurs entraînements se déroulaient sur de l’electro-indus ! (rires)
Quoiqu’il en soit, l’utilisation de la musique à des fins autres que son écoute seule est une chose que j’approuve, et même recherche. Je n’ai aucun problème avec la musique dans son rôle purement d’illustration. En particulier la nôtre qui passe beaucoup déjà par définition par un design, une ambiance générale, un visuel etc.

Lorsque l’on parle d’association de la musique à des « concepts extra-musicaux », pour reprendre ta question, on pense bien sur en premier lieu à l’association aux images d’un film, d’une publicité etc.
Mais j’aimerais tout de même trouver d’autres applications à notre musique en générale. Ça pourrait être l’illustration d’un livre pourquoi pas, puisqu’on nous en a déjà fait la proposition sans qu’elle se concrétise malheureusement. Ou créer la musique d’accompagnement d’une visite de musée, que sais-je, les possibilités sont multiples et encore peu voire pas exploitées.
Tout l’intérêt, dans notre univers plus ou moins goth, est d’arriver au point où l’on se demande qui illustre quoi : parfois les créations graphiques servent la musique, parfois ce sont les images qui deviennent soutien du son. Le seul risque pour nous est qu’une musique aussi typée que le metal-indus sera plus difficilement utilisable à contre-pied qu’une autre… Nous y injectons tellement d’ambiances qu’il sera difficile d’en sortir en l’utilisant sur un support « extra-musical » joyeux, gai, frais, rose et sucré.
Bon maintenant je vais être honnête avec toi : illustrer l’entraînement body combat de Stallone et VanDamme, ou le fitness de Veronique et Davina n’étaient pas forcement l’application à laquelle j’aurais pensé en premier (rires).

Il n’est si bonne compagnie qui ne se quitte, comme disait l’autre et sans doute 99.9% des interviewers en mal d’inspiration pour introduire la dernière question. La tristesse m’égare un peu et sans doute est-elle à l’origine de cette fin convenue qui me fait te poser l’ultime question : quels projets pour les mois qui suivent et quel message pour les fans (actuels ou futurs) ? Et puis quel est ton plat préféré, tiens, histoire d’avoir l’ultime question ultimale ?!

Well, l’émotion m’étouffe. Notre prochain album est sur la route. Je n’en dirais pas plus, mais pas loin de 3 ans après Tesla, ce successeur est bien avancé. Plus proche de nous, Herrschaft va participer au prochain Dark Castle Festival au Divan du Monde (à Paris), le 10 juillet prochain. « The place to be » oserais-je dire dans un élan irrépressible et hyper-branché, puisque nous y partagerons la scène avec les monuments que sont Hocico et Das Ich. The CNK, puisque nous en parlions précédemment, seront de la partie également. Une belle affiche qui impose de n’avoir plus aucune estime de soi pour imaginer la rater, en somme. A noter d’ailleurs qu’en plus de mon rôle avec Herrschaft, je tiendrai la basse dans The CNK sur cette date unique, les choses évoluant vite depuis les premières questions de cet échange haut en couleur que nous venons d’avoir.
Bon merci à toi en tout cas. J’espère que tu y as trouvé ton compte et que c’était instructif. Pour ma part ce fut un réel plaisir et ça m’a un peu changé des interviews habituelles.
Et mon plat préféré : Le smalahove ! Tête de mouton en norvégien. Pas très bon mais tu es sûr de passer une franche soirée entre amis devant le spectacle qu’offre ce plat. (rires)

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

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