dreampop/shoegaze

A Swarm of the Sun – An Empire

De retour après cinq ans d’absence (« The Woods » – 2019), le duo suédois Jakob Berglund/Erik Nilsson AKA A Swarm of the Sun revient sur une nouvelle structure qui lui permettra sûrement une bien meilleure exposition (sans offense à son précédent label, Version Studio Records, dont je n’avais jamais entendu parler auparavant), j’ai nommé Pelagic Records.

Blushing – Sugarcoat

Groupe texan composé de deux couples (c’est pratique), Blushing débarque avec un nouvel album faisant la jonction entre les approches britanniques et américaines de la dreampop. Apparemment bercé par des groupes divers allant de Garbage à My Bloody Valentine en passant par Lush ou Slowdive, le quartet vient nous plonger dans un son tiré des 90’s, aux mélodies familières et tellement efficaces.

Demo Division – Sunken Skin

Après un premier EP en 2022 (Wish You Were Here), Demo Division fait son retour avec ce Sunken Skin, toujours chez les très bons New Morality Zine. Un nouvel EP qui opère une légère mutation sonore.

DIIV – Frog In Boiling Water

DIIV a entamé sa nouvelle vie depuis quelques années. Marqué dans les années 2010 par de nombreuses péripéties pas très amusantes (des cures de désintox pour le chanteur Zachary Cole Smith, l’éviction brutale du bassiste fondateur suite à des commentaires racistes sur 4Chan, un split), le groupe de Brooklyn a fait table rase de son passé en 2019 en sortant l’album Deceiver, où le shoegaze prend des contours assez sombres.

Curtism – S/T EP

Avec ses 19 ans de moyenne d’âge, Curtism est un tout jeune groupe toulonnais (débuté comme un projet solo de bedroom pop) qui apprécie les vieilleries indie, post-punk et shoegaze. Trois styles complémentaires connaissant un regain d’intérêt ces dernières années que le quartet se réapproprie ce son typique des années 80/90 (The Cure et Joy Division étant bien entendu parmi leurs influences) mais complètement bien intégré à l’époque actuelle.

Limbes – Liernes

Un peu plus d’un an après le superbe Ecluse, Limbes revient avec un nouvel album, cette fois chez les nantais de Frozen Records (Sorcerer, Lisieux…). Guillaume Galaup est toujours seul aux commandes (ou presque puisqu’il y aura une invité sur un titre, on y reviendra) et renouvelle sa recette si spécifique de black metal sur ce Liernes.

Alcest – Les Chants de l’Aurore

Déjà vingt-cinq ans que Neige a monté Alcest, l’un des projets ayant clairement influencé la mouvance post black metal actuelle par son alliance entre shoegaze, post-rock et (donc) black metal. Album après album, le propos d’Alcest est sur une constante de douceur solaire, de mélodies caressant dans le sens du poil tandis que les rythmiques souvent appuyées de blastbeats viennent nous rappeler les origines extrêmes des deux gaillards (le batteur Winterhalter étant passé par Peste Noire ou encore Glaciation).

Watertank – Liminal Status

Ayant fait son comeback en 2020 avec le très bon Silent Running, Watertank aura pris quatre ans pour lui donner une suite, ce Liminal Status célébrant par ailleurs les vingt (+1) ans de la formation nantaise.

Glassing – From the Other Side of the Mirror

Auteur d’une discographie irréprochable jusqu’alors, il y a enfin une justice pour Glassing qui vient de signer sur la « grosse machine » Pelagic Records (sans aucune offense à Brutal Panda Records) pour son nouvel album. L’occasion était trop belle pour les texans d’enfin avoir une exposition à la hauteur de leur talent, et le groupe signe là un nouvel opus sacrément réussi !

YEAHRS – Spiritual Sickness

Originaire de Berlin mais monté aux trois quarts par des français expatriés, YEAHRS officie depuis quelques années, ayant sorti quelques singles et EPs (le dernier en date Transfer.Transform datant de l’an dernier) avant ce Spiritual Sickness, leur véritable premier album. S’orientant du côté de la shoegaze au sens large du terme, le quartet n’entend pourtant pas se restreindre à une simple resucée de My Bloody Valentine ou de The Jesus And Mary Chain, mais s’en inspire tout en prenant des libertés.