dreampop/shoegaze

Nature Morte – Oddity

Deux ans après le très bon Messe Basse, Nature Morte fait son retour avec un troisième album, cette fois sur le label nantais Frozen Records (Gravekult…). Oddity installe donc une nouvelle fois son mix personnel de black metal, shoegaze et autres trucs en « post », aux contrastes aussi multiples que les émotions. Et même si les couleurs de la cover peuvent rappeler le Sunbather de Deafheaven, le trio parisien parvient à se démarquer parmi la « masse » de groupes du genre.

Unspkble – Reconstruction

Composé de musiciens ayant déjà pas mal roulé leur bosse dans différents milieux musicaux (punk, noise et bien d’autres), Unspkble est né à Montpellier il y a quelques années avec l’envie de faire du post-punk à sa manière. Se réappropriant les mélodies issues des années 80 mais avec un son bien actuel (avec en prime un mastering de l’éminent Alan Douches, connu pour son taf avec Converge, Brutus ou encore Hatebreed, excusez du peu !), le quartet signe là un remarquable premier album.

Paerish – You’re in both dreams (and you’re scared)

Auréolé d’une popularité grandissante suite à l’excellent Fixed It All (2021), Paerish fait enfin son retour en reprenant ici les mêmes ingrédients que pour son album précédent… ou presque. En effet, le groupe parisien a connu un changement de batteur (Loïc Fouquet remplaçant Julien Louvion) mais a conservé le même type de conception que pour Fixed It All, allant enregistrer à Philadelphie en compagnie de Will Yip (Title Fight, Code Orange ou encore Balance And Composure) et restant sur le label SideOneDummy (Microwave, Violent Soho…). Et si l’album précédent possédait des références, notamment cinématographiques des 90’s, ce nouveau chapitre [...]

Bees Made Honey In The Vein Tree – Aion

Bees Made Honey In The Vein Tree (qu’on va désormais simplifier en BMHITVT) est une formation originaire de Stuttgart active depuis 2014 adepte d’un son « marque déposée » oscillant entre sludge, doom et rock psychédélique, modulé à sa guise. Prenant la suite de Grandmother (2019), Aion propose un troisième album constitué de huit plages sonores immergeant l’auditeur dans un océan de sensations.

Body Of Light – Bitter Reflection

Déjà quatre ans depuis l’unanimement salué Time To Kill (complété par une première partie sur la tournée européenne de Drab Majesty), les frères Jarson (Alex et Andrew) font enfin leur retour ! Et si ce premier album modulait leurs envies nostalgiques sur fond de synth-pop n’hésitant pas à ajouter des parties très dansantes, Bitter Reflection se veut globalement plus posé et introspectif.

Jaye Jayle – Don’t Let Your Love Life Get You Down

Pour qui n’aurait pas suivi, Jaye Jayle est le projet d’Evan Patterson, autrefois dans Breather Resist (fabuleux hardcore chaotique, écoutez Charmer si ce n’est pas encore fait !) et dans Young Widows (toujours actif malgré leur discrétion depuis la sortie d’Easy Pain et de leur split avec Helms Alee en 2014). Avec Jaye Jayle, le gaillard œuvre dans un style bien à lui enrobé d’une atmosphère ténébreuse affinée sur No Trail And Other Unholy Paths (2018) et Prisyn (2020), son dernier album en date.

Soft Kill – Metta World Peace

Plutôt régulier dans ses sorties, c’est pourtant sans effet d’annonce préalable que Soft Kill a sorti ce Metta World Peace. Le groupe de Chicago, bébé de Tobias Grave, a décidé de livrer une suite à Canary Yellow (2022) en se tournant du côté de la bedroom pop, en en récupérant le caractère expérimental, tout en poursuivant dans son « sad rock », mélange personnel de post-punk, new wave et rock. Plus surprenant, le groupe s’ouvre aussi sur ce nouvel album à un univers hip-hop (complété par quelques featurings), pas du tout hors sujet…

Lanayah – I’m Picking Lights In A Field…

Actif depuis 2016, Lanayah est une formation US (basée entre Santa Barbara et Seattle) assez énigmatique, transitant entre différents styles très distincts tels que le drone, le shoegaze, le screamo ou le post-metal, le tout dans une optique expérimentale lo-fi. Pour l’anecdote, le groupe a tout enregistré en une prise avant de découper tout ça en huit pistes.