dreampop/shoegaze

SVNTH – Pink Noise Youth

Autrefois nommé Seventh Genocide, SVNTH a décidé d’opter pour ce nom en 2020 et sort avec ce Pink Noise Youth son quatrième album. Le groupe italien propose à nouveau sa version du post-black metal, faisant à nouveau cohabiter différents éléments du plus pur au plus agressif afin d’arriver à ce résultat personnel.

Scowl – Are We All Angels

Avec sa fulgurante ascension née du succès de leur How Flowers Grow (2021), Scowl a marqué la scène hardcore du début des années 2020 par un vent de fraicheur (bien hargneux le vent) au point de terminer au festival Coachella. Un peu à la manière d’un Turnstile avant eux, le groupe mené par Kat Moss (pas la top model anglaise) a amené le hardcore dans le festival grand public et a logiquement eu des envies d’ouvertures, au point de signer sur Dead Oceans, label de Phoebe Bridgers.

Dehors – Contrenuit

Dehors, ce sont quatre parisiens qui ont tout compris pour qu’on se rappelle d’eux. Un nom simplissime mais qui se mémorise accompagné d’une cover, elle aussi simple en apparence, mais sacrément percutante par son côté triste et déprimant. Deux adjectifs qui vont de pair avec la musique du groupe, sortant avec ce Contrenuit leur second EP (Refuge, le premier, étant sorti l’an dernier).

Ainsoph – Affection & Vengeance

Auteur il y a cinq ans du mystérieux Ω – V, Ainsoph fait son retour cette année avec un second album intitulé Affection & Vengeance. Pendant ce laps de temps, le quartet néerlandais n’a pas changé son fusil d’épaule en proposant un son dense et texturé mélangeant impulsion post-punk, vocaux féminins essentiellement éthérés et rythmiques s’emballant parfois dans les blastbeats du black metal, un mix annoncé comme du « voidgaze ».

SOM – Let The Light In

Trois ans après le superbe The Shape Of Everything, SOM fait enfin son retour pour son troisième album. Let The Light In semble dès sa cover indiquer une filiation avec son prédécesseur, les teintes étant toujours dans cette palette entre gris, bleu et vert. Une filiation allant de pair avec le son qu’il renferme, mixant toujours riffs doom prenant une dimension vaporeuse tandis que le chant empreint de fragilité de Will Benoit nous ramène une fois de plus vers une sorte de pop éthérée.

Oversize – Vital Signs

Le revival shoegaze n’en finit plus de faire des petits ! Apres deux EPs ayant titillé bien des oreilles dont celle de Sharptone Records, voici donc Vital Signs, premier album qui synthétise l’esprit des années 90 tout en y ajoutant des éléments emo, grunge et post-hardcore. Avec ses murs de guitares atmosphériques hérités de My Bloody Valentine, Hum ou encore Ride, le jeune groupe britannique montre qu’il connait ses classiques, se forgeant là un son introspectif nostalgique… mais moderne !

Bermud – Oceans On The Moon

Bermud est le projet solo d’un certain Elliot Aschard ayant décidé de faire cohabiter indie rock, grunge et shoegaze/dreampop dans un même écrin. Oceans On The Moon, son second album (après Chetter Hummin – 2022), propose un son léché, jouant sur les textures au gré des humeurs de son géniteur (désormais accompagné par d’autres musiciens, c’est mieux pour le live).

Chokecherry – Messy Star

Le grungegaze a vraiment le vent en poupe ces derniers temps, et bon nombre de labels surfent sur la tendance. Issu du roster majoritairement emo/metalcore de Fearless Records (Movements, The Plot In You, Wage War…), voici donc Chokecherry et son premier EP, trio féminin s’inspirant autant de figures comme Nirvana ou My Bloody Valentine que de Slint ou Cocteau Twins.

Fugue – Yell

Jeune formation née du côté d’Amiens, Fugue débarque avec un second EP (après Snowflake Symmetry) nous invitant à en faire une, fugue. Pour cela, le quartet lie des sonorités noisy avec de bonnes louches de nappes éthérées, se réappropriant ainsi à sa guise ce mélange post-punk et shoegaze (bien en vogue en ce moment), donnant à ce Yell un côté hypnotique à sa manière.