black metal

Samiarus – Reign Destroyer

Jeune projet formé à Oakland, on retrouve chez Samiarus un habitué du roster de Sentient Ruin en la personne de M.A, vocaliste (ici cagoulé) actif chez tout plein de leurs groupes comme Abstracter, Isolant, Ash Prison et passé autrefois chez Atrament. Accompagné aujourd’hui de membres de Doomsday et Fentanyl (entre autres), voici donc le premier EP de Samiarus, bien décidé à foutre le bordel en construisant des ponts entre black, death et punk bien poisseux.

Pyramid Mass – Gargling Rot

Deux ans après les excellents débuts qu’étaient Monolith, Pyramid Mass fait son retour sous forme d’un EP de seulement cinq titres. Et si ça fait peu en termes de quantité, il y en a assez pour encore une fois mettre à l’honneur l’étendue des influences du trio de Richmond.

Cogas – Among the Dead : How to Become a Ghost

Cogas, c’est un peu le pendant black metal de Telepathy. Pas musicalement j’entends, mais au niveau de l’expatriation de ses membres à Londres. Si le groupe de post-metal récemment auteur de Transmissions connait des origines polonaises, c’est du côté de la Sardaigne que provient la plupart des membres de Cogas. Ces « sorcières » (traduction littérale de « cogas » en sarde) jouent donc un mix de black et death metal depuis dix ans, décennie célébrée avec ce second long-format au titre bien mystérieux.

SVNTH – Pink Noise Youth

Autrefois nommé Seventh Genocide, SVNTH a décidé d’opter pour ce nom en 2020 et sort avec ce Pink Noise Youth son quatrième album. Le groupe italien propose à nouveau sa version du post-black metal, faisant à nouveau cohabiter différents éléments du plus pur au plus agressif afin d’arriver à ce résultat personnel.

Korsakov – Anosognosia

Second album pour Korsakov, duo s’inspirant du syndrome du même nom, c’est-à-dire une amnésie entrainant une incapacité à se souvenir autant des évènements récents que des nouvelles informations (en gros le patient atteint n’en a même pas conscience). Les deux lillois A.. (instruments et arrangements) et E (chant et arrangements) ont choisi le black metal afin d’illustrer cette pathologie, mais avec un parti pris empreint de nostalgie et de mélancolie…

Final Dose – Under The Eternal Shadow

Autrefois trio devenu duo suite au départ du guitariste Amadeus (qui officie aussi chez Grave Miasma) puis apparemment quintet d’après la photo du Bandcamp, Final Dose est un groupe londonien jouant un black metal primitif et cru enrobé d’une touche punk, histoire de faire les choses bien cracra ! Armé d’un joli artwork chevaleresque, cet Under The Eternal Shadow est pareil à dix bons coups de hallebarde dans le coin de la gueule !

Crossed – Realismo Ausente

Trois ans après l’éprouvant Morir, les madrilènes de Crossed remettent le couvert avec onze nouveaux titres à l’âcreté toujours plus à vif. En effet, Realismo Ausente se pare à nouveau d’une cover en noir et blanc où figurent les mêmes mains que sur Morir (reconnaissables à la bague), sauf que les fleurs ont disparu en lieu et place d’une… lame de couteau (?), pas sûr à 100% que ça en soit une mais cela s’accorderait pas mal avec l’ambiance générale de ce nouvel album.

Verheerer – Ungewalt

Troisième album pour les allemands de Verheerer, le quartet de Flensburg aura mis cinq ans pour donner une suite au sympathique Monolith (que j’avais chroniqué en 2019). Ungewalt aura mis du temps à arriver (bien que certains singles y figurant avaient été révélés il y a déjà quatre ans) mais ce qui n’entame en rien les envies de virulence de ses géniteurs !