Anthologik

Dead Kennedys – Fresh Fruit for Rotting Vegetables


Dead Kennedys über die welt
1980 est et restera à tout jamais une date essentielle dans le monde du punk. Les Dead Kennedys gravent leur premier opus dans une Amérique en plein chambardement, et viennent poser ici une pierre supplémentaire à l’édifice contestataire des artistes d’Outre-Atlantique.

Metallica – Master of Puppets


 
Une bombe lâchée du Building Metallica !
ME-TA-LLI-CA..voici autant de syllabes que le nombre de personnes composant le groupe ; les Four Horsemen. Metallica c’est des dizaines et des dizaines de millions d’albums vendus à travers le monde, connus, reconnus également dans le monde entier. Là où le groupe passe en concert c’est SOLD OUT assuré. Il faut remonter aux années 60 et un autre « Four », cette fois-ci les Fab Four de Liverpool pour voir autant d’engouement (fan, notoriété publique, affluence aux concerts, disques vendus,..) autour d’un groupe. (sans omettre les Stones et quelques combos à groupies)

Joy Division – Closer

Lorsque la mort s’impose comme seule issue, le désespoir cède le pas à la résignation. La lutte rageuse contre la souffrance et les tourments s’achève rapidement, l’espoir disparaît pour consacrer la victoire progressive de la Grande Faucheuse. À l’image de son austère pochette représentant un monument funéraire, Closer est un monolithe funèbre et glacial, une incantation mortuaire, l’acceptation de la défaite du vivant, un accueil fataliste de l’au-delà qui dessine les prémices d’un suicide.

Days Of The New – Days Of The New

Le premier album de Days of the New sort en 1997, soit en plein dans la vague grunge qui déferle de l’Etat du Washington, il s’insère sans peine dans ce mouvement grâce à ses mélodies mineures, sa thématique mélancolique, mais la musique du groupe a une particularité bien spécifique, les guitares sont acoustiques. Ce format donne une cohésion sonore remarquable à cet album et met en valeur la voix de Travis Meeks, seul maître à bord, compositeur talentueux et guitariste de surcroît.
Ses compositions touchent en fait autant à la country, au folk, mais reflètent un état d’esprit propre [...]

T.S.O.L – Dance With Me

On garde de la côte californienne cette image de carte postale dorée, ses pépées aux seins siliconés qui se fondent dans le décor entre les dégustations de rouleaux de makis et les fruits de mer émergeant d’écumes fraîches traversées par les ailerons des surfers. On parle aussi parfois de ses guerres des gangs et leurs soldats enturbannés, du cigare de schwarzy ou du déclin d’Hollywood. Aujourd’hui on s’appesantira plus sur le Long Beach des années 80, de ses crêtes rouges et de la jeunesse locale tapée à la colle, et roulant à dos de skateboards.
TSOL (True Sound of [...]

Andrew W.K. – I Get Wet

D’abord il y a cette pochette mythique qui intrigue et amène à se demander quel est cet énergumène au visage explosé, et ce qui nous attend à l’écoute de cet album?
On est très vite fixé puisqu’on est mis immédiatement dans le bain avec « It’s Time To Party ». Faite d’hymnes rock tapant entre pop et Hard FM, la musique de l’américain est directe, déboule à 100 à l’heure la plupart du temps et donne une furieuse envie de sauter partout.
Typiquement la musique bête et basique, mais en même temps tellement jouissive qu’il est difficile, voire impossible, de rester [...]

The Residents – Mark of the Mole

Comment avoir pu écouter de la musique sans avoir commencé par celle des Residents? Question que l’on se pose après avoir accédé à leur incomparable univers, grâce aux heureux hasards ou un ami qui a décidé de prendre soin de vous. En effet, rapidement vous vous demanderez pourquoi, lors des cours de musique au collège, votre enseignant ne vous avait pas amené à étudier leur œuvre au même titre que celle de Bach. On l’ignore trop souvent mais les Residents sont à l’avant-garde et l’expérimentation ce que les Pink Floyd ont été au rock progressif, en popularisant un style [...]

Bathory – Under the Sign of the Black Mark

Même si on ne présente plus Bathory, le troisième album du projet, monstre sacré d’une discographie pourtant fournie, mérite encore toute notre attention près de quinze ans après sa sortie.
Under the Sign of the Black Mark commence sur le traditionnel sample de vent sur lequel vient se greffer une mélodie de moins en moins lointaine. Passée l’intro plutôt ambiante, Quorthon rentre dans le vif du sujet. « Massacre » pose le ton de manière agressive et directe, non sans rappeler l’album The Return sorti deux ans auparavant. Cependant, avec « Woman of Dark Desires », ode à Elizabeth Bathory, notre ami suédois [...]

Cranes – Wings Of Joy

Quelle erreur firent les journalistes dans les années 90, en casant les inclassables Cranes dans la famille du shoegaze. A l’exception de Loved, l’ensemble de leur discographie est tellement varié, qu’il est impossible de les étiqueter de cette manière. C’est, d’ailleurs, ce que Jim et Alison, frère et sœur, fondateurs du groupe, fuient le plus, selon les interviews qui leur ont été accordées. En effet, leur musique n’a souvent rien de semblable aux guitares aériennes d’un My Bloody Valentine ou Slowdive. En atteste cet incroyable Wings Of Joy, premier album de ces anglais de Portsmouth révélés par feu John [...]

Pestilence – Spheres

Lorsque Pestilence décide de sortir Spheres, le groupe jouit d’une reconnaissance et d’une aura non négligeable. Tout va pour le mieux avec un Testimony of the Ancients qui a plutôt bien marché, et des tournées bien remplies. C’était sans compter sur l’énorme prise de risque qu’allait prendre Pestilence. Sans le savoir, (quoique, vu le virage à 360° qu’ils ont pris, ils devaient s’en douter) le groupe va se tirer une balle dans le pied, malgré un album qui va s’avérer tout simplement génial. Mais voilà, Spheres a un gros défaut : il est probablement sorti 10 ans trop tôt. Le [...]