ambient/electro

The Mon – Eye

Projet solo d’Urlo, bassiste-chanteur d’Ufommamut, The Mon sort avec Eye son second album (après Doppelleben, sorti en 2018). Comme pour son groupe principal, le musicien italien cherche à provoquer une hypnose, voire une transe psychédélique au travers de textures bien denses. Pourtant chez The Mon, celles-ci se révèlent bien moins appuyées mais plus méditatives, avec ses ambiances entre dark folk et electro contemplative.

fromjoy – S/T

Projet texan très productif (plusieurs singles, un premier album en 2021 et un EP l’an dernier), fromjoy fait le pari de mettre ensemble metalcore et influences electro plutôt diverses. En effet, le groupe de Houston n’a aucun problème et apprécie l’agressivité déversée à coups de gros breakdowns et de syncopes djent mais n’hésite pas à partir dans des ambiances « cyber » tantôt drum’n bass (« machine »), tantôt proche de la vaporwave (« Helios ») et laissant entrevoir des idées carrément… pop, notamment sur « of the shapes of hearts and humans » qui viendra surprendre par son côté zen.

Novembre – Inox

Attention, ce Novembre-là n’est pas le groupe de doom italien ! Novembre est un duo limougeaud composé de L’Amiral (voix) et Le Pendu (instruments), déjà auteur en 2019 d’un EP intitulé Nacre. Quatre ans plus tard, on change de matière au profit de l’Inox, cet acier allant de pair avec l’atmosphère générale de ce premier long-format: froid et tranchant.

The Ocean – Holocene

Même si la sortie d’un nouvel album de The Ocean est (pour moi en tout cas) moins évenementielle qu’elle le fut à une certaine époque (Aeolian et Precambrian restant, probablement définitivement, intouchables à mes oreilles), je garde un respect éternel pour ce groupe qui m’a tellement marqué… et je continue donc toujours de suivre avec grande attention la suite de ses aventures musicales. Et leur précédent album en date, Phanerozoic II, avait du reste permis de raviver mon vif intérêt pour le groupe, intérêt qui s’était émoussé sur le précédent opus du groupe (Phanerozoic I donc) sur lequel le [...]

Veil Of Maya – [m]other

Apparu en plein milieu de la ferveur deathcore du début des années 2000, Veil Of Maya est toujours debout, bien accroché à son style (couplé à du djent) comme à son label, Sumerian Records (oui il existe toujours lui aussi !) pour lequel le groupe signe avec [m]other son sixième album. Ayant connu un changement de vocaliste en 2014, Lukas Magyar est venu apposer sa patte dans le groupe sans pour autant modifier son approche moderne et technique.

Nacht Der Trauer – 93

Un projet de plus à mettre à l’actif de Joseph Apsarah ! Le prolifique musicien parisien que l’on croise régulièrement avec Rance, Baume ou Cepheide nous présente donc Nacht Der Trauer (« nuit de deuil »), toute nouvelle variation de ses envies avant-gardistes, où le black metal côtoie cette fois l’electro et la coldwave.

Brokencandys – The Future Was Better

Après quasiment vingt ans d’activités (anniversaire qui sera célébré l’an prochain), Brokencandys est un duo de potes d’enfance (Vinz – guitare/basse, Tom – synthé/sample/beatmaking/mixage) dont je n’avais jamais entendu parler malgré la sortie de trois albums et d’un EP. Pour leur quatrième album, les deux amis ont revu leur mode de composition, comme de nombreux groupes ces dernières années, à cause d’un certain virus. En résulte The Future Was Better, nouvel opus dont les auteurs auront bien pris leur temps afin de composer huit titres faisant la jonction entre electro et rock, étiquetée comme « drive music » par le duo.

Milanku – À l’aube

Cinq ans après Monument du non​-​ê​tre & Mouvement du non​-​vivant, les québécois de Milanku reviennent avec un nouvel album, s’orientant toujours dans une recherche atmosphérique unique. Inspiré des écrits de l’auteur franco-tchèque Milan Kundera (de qui le groupe s’est aussi inspiré pour son patronyme), À l’aube propose un nouveau voyage des sens en cinq chapitres.

Quentin Sauvé – Enjoy The View

Lorsqu’il n’est pas occupé à écumer les scènes européennes avec Birds In Row, Quentin Sauvé ne s’octroie pas de pause pour autant. La preuve avec Enjoy The View, son second album sortant quatre ans après Whatever It Takes. Comme sur ce dernier, le bassiste lavallois rompt avec l’énergie et la tension de son groupe au profit d’une musique apaisée menée par sa guitare acoustique ainsi que sa douce voix.