ambient/electro

Fragile Figures – See the charcoal rats

Trois ans après le très bon Anemoia (complété un an plus tard par Decades), Fragile Figures fait son retour avec un nouvel album. Sur ce See the charcoal rats, Kai Reznik et Julien Judd ont à nouveau façonné une bande-son crépusculaire entre post-rock et sonorités synthétiques. Le troisième album du duo alsacien s’inscrit dans la lignée de ce qu’il avait produit auparavant, mais avec une approche peut-être un peu plus so(m)bre. En effet, tel une bande originale d’un film dystopique sonore, ce nouvel opus privilégie les ambiances hypnotiques sur fond de rythmiques synthétiques.

Darko US – Dethmask 3

Apres un second album (Starfire – 2024) un brin tarabiscoté entre ultra violence et mélodies légèrement frelatées, Darko US revient à ses fondamentaux sur ce Dethmask 3, troisième album apportant une légère évolution histoire de ne pas trop se répéter. Alors certes, c’est toujours très (trop ?) chargé, le duo toujours composé de Tom Barber (chant, Chelsea Grin) et de Josh Miller (instruments, Emmure) n’y va pas de main morte en ce qui concerne la brutalité et les saccades fondues dans un moule futuriste regardant toujours du côté du Japon.

Korsakov – Anosognosia

Second album pour Korsakov, duo s’inspirant du syndrome du même nom, c’est-à-dire une amnésie entrainant une incapacité à se souvenir autant des évènements récents que des nouvelles informations (en gros le patient atteint n’en a même pas conscience). Les deux lillois A.. (instruments et arrangements) et E (chant et arrangements) ont choisi le black metal afin d’illustrer cette pathologie, mais avec un parti pris empreint de nostalgie et de mélancolie…

Underoath – The Place After This One

C’est comme si Underoath avait connu trois vies. Les choix de carrière du groupe de Tampa (Floride) ayant été en effet assez radicaux, modifiant pas mal leur fanbase. Ayant débuté dans un format hardcore chaotique sacrément secoué avant de muter en emo/metalcore (mallcore ou post-hardcore selon les différentes descriptions leur ayant valu une énorme popularité du temps de Myspace), le quintet a connu un nouveau changement drastique d’approche avec son album Erase Me, poussant sa facette modernisée du côté d’un Bring Me The Horizon, mélange de puissance et de facilité pop/electro reprochée par mon collègue Krakou sur la chronique [...]

Lorsque les volcans dorment – S/T

Lorsque les volcans dorment, c’est un collectif musical féministe fondé par Virginia B. Fernson, autrefois sous le nom de 8 Is For Infinite (en 2011), entourée par des membres de Bank Myna et Skinsitive. Situé entre post-rock, spoken words et poésie, le projet a pour but de libérer la parole des minorités de genre. Pour ce premier album éponyme, le collectif s’est entouré de six voix différentes pour six titres aux atmosphères fluctuantes, entre sons synthétiques et instruments, autoproclamé « post traumatic rock ».

Sure – Destruction of Form

On avait adoré le premier album de Sure sorti il y a déjà 5 ans, et on était impatient d’entendre ce nouvel opus des parisiens, album auréolé d’un très classieux artwork.
Leur synthpop sombre et agressive flirtant avec l’EBM était déjà très aboutie sur le premier disque, et autant vous dire que si vous aviez déjà succombé à l’époque, vous pouvez déjà vous préparer à passer à nouveau un super moment avec cet album encore plus puissant et réussi. Une plaque sur laquelle Sure nous balance à nouveau des bangers incroyables à l’image de « Choose Innocence » ou « Keep on [...]

SOM – Let The Light In

Trois ans après le superbe The Shape Of Everything, SOM fait enfin son retour pour son troisième album. Let The Light In semble dès sa cover indiquer une filiation avec son prédécesseur, les teintes étant toujours dans cette palette entre gris, bleu et vert. Une filiation allant de pair avec le son qu’il renferme, mixant toujours riffs doom prenant une dimension vaporeuse tandis que le chant empreint de fragilité de Will Benoit nous ramène une fois de plus vers une sorte de pop éthérée.