stoner/hard rock

Down To The Wire – Deep In Denial

Regarder dans le rétro pour puiser ses influences est désormais habituel pour de nombreux groupes, mais pour Down To The Wire, le rétro s’avère sacrément large ! Pour son premier album, le quartet parisien s’inspire en effet du grunge des années 90 qu’il mêle à du rock alternatif/néo metal du début des années 2000.

Karkara – All is Dust

La notoriété croissante (et indubitablement méritée) des toulousains de Slift pourrait entraîner dans son sillage d’autres combos qui officient dans le même genre musical, et à ce jeu-là Karkara a de sérieux arguments à faire valoir avec son rock psyché riche en fuzz. Egalement trio, également toulousain (!), Karkara s’est formé en 2019 et propose déjà son 3ème album. On ne chôme pas dans la ville rose!

Greyborn – Scars

Trio originaire de Limoges, Greyborn débarque avec un nouvel EP (son second en date, faisant suite à Leeches, sorti en 2022) renfermant beaucoup plus qu’un simple stoner/doom fourre-tout comme il en existe des wagons. Certes, les riffs sont très épais comme le veut le style mais le groupe apprécie beaucoup les contrastes…

Slift – Ilion

Il en fallait du cran pour s’attaquer à la suite d’un deuxième album de la trempe de leur deuxième album, à savoir le monumental Ummon. L’album de la consécration qui a clairement fait exploser nos toulousains de Slift, à force de concerts dantesques, autant de confirmations de leur classe et de leur talent conjugués pour en arriver même à une signature sur le label Sub Pop (excusez du peu) en vue de la sortie de leur très attendu troisième album, Ilion.
Et bonne nouvelle avec son nouvel album, loin de nous faire mariner d’entrée, le trio nous régale au [...]

Rival Sons – Ligthbringer

Ce nouvel album de Rival Sons faisant suite au pourtant excellent Darkfighter paru moins de 5 moins avant, m’agace à plus d’un titre, évacuons donc vite ces griefs pour passer au plus important à savoir le contenu de ce Lightbringer.
D’abord il y a sa pochette dégueulasse (même si celle de Darkfighter était loin d’être éblouissante), mais c’est surtout le trop peu qui s’en dégage et la façon dont l’album est « marketé » : A 33 minutes, il dure quasiment 7 minutes de moins que son grand-frère, ce qui n’empêche pas le groupe d’essayer de nous vendre ces 40+33 minutes [...]

Sycomore – Antisweet

Déjà un quatrième album pour Sycomore ! Les amiénois auront attendu trois ans pour livrer une suite au très bon Bloodstone. Désormais chez Source Atone Records suite à son départ d’Argonauta Records (qui donne l’impression d’avoir cessé leurs activités… ?), le power trio revient avec son sludge énergique s’ouvrant régulièrement à d’autres contrées (progressives, et même black metal !). Ce sera aussi le cas sur Antisweet qui, comme son titre l’indique, sera plus corsé que sucré !

Deorbit – Retrogradient

Que ce soit en matière de science-fiction ou via une vision plus « documentaire », l’espace a souvent été une source d’inspiration pour de très nombreux groupes. Appartenant à cette seconde catégorie, Deorbit débarque de son Milwaukee natal avec un premier album à la cover sans équivoque: le trio veut nous faire voyager à quelques années lumières de notre bonne vieille Terre.
Retrogradient propose donc un trip en neuf étapes construites autour d’une sorte de stoner instrumental mais très personnel, rempli de nombreuses nuances progressives, space rock (forcément) ainsi que de quelques sorties de pistes initiées notamment par le guitariste Jerry [...]

Karambolage – Prås

Non, rassurez-vous, ceci n’est pas un album dédié à la très bonne émission d’Arte comparant culture française et allemande (par ailleurs chaudement recommandée et trouvable sur le tube), ce Karambolage-là est un trio danois dont les membres ont notamment évolué chez Bersærk ou Eigengrau (inconnus à mon bataillon). Prås (« muguet »), leur premier album (à la cover discutable) est un improbable mélange d’influences très variées.

Lisatyd – Life is shit and then you die

Jeune quartet parisien né l’an dernier, Lisatyd propose ici son premier EP. Avec son titre aussi caustique que désenchanté, Life is shit and then you die s’inscrit à la croisée de différents genres. En effet, on y retrouve du stoner et du grunge entre deux élans punk et noise. Une volonté de ne pas se cloisonner qui font tout l’intérêt de ces sept titres aux couleurs essentiellement 90’s.

Diplomatic Immunity – No Weather, No Cry, The Desert Don’t Lie

Si la déprime post-vacances d’été vous prend, voici le genre d’album qu’il vous faut pour retrouver la pêche ! Le trio danois Diplomatic Immunity sait en effet y faire en matière d’énergie. Combinant des influences outre-Manche et outre-Atlantique, le rock du groupe d’Aarhus ne cherche aucune prise de tête ni complication, simplement jouer du gros rock, simple et efficace.