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Watchcries – Unearthed

Nouvel EP pour Watchcries, groupe originaire de Brighton ayant accueilli un nouveau guitariste en ses rangs après avoir sorti Wraith (2017), leur premier album. Et ce nouveau guitariste n’est pas n’importe qui puisque qu’il s’agit de Matt Neesam qui officie aussi chez les très bons Bossk. Sauf que Watchcries n’est pas vraiment dans la même optique musicale…

Gardsghastr – Slit Throat Requiem

Gardsghastr est le nouveau projet du leader de Chaos Moon, secondé ici par le batteur et le guitariste, et par Swartadauþuz, tête pensante de Bekëth Nexëhmü (one-man band suédois). Un nouveau groupe ayant semble-t-il pour objectif de nous replonger en plein dans l’heure de gloire d’un style plus si bankable aujourd’hui: le black metal symphonique !

High Fighter – Champain

Originaire d’Hambourg, High Fighter est un combo officiant dans un sludge/stoner oscillant entre mélodies et parties plus nerveuses. A sa tête on trouve Mona, chanteuse volubile, passant de cris arrachés black metal à un chant mélodique puissant et aérien. Des variations vocales allant de pair avec la musique délivrée par ses comparses, elle aussi plutôt variée.

Kaonashi – Why Did You Do It?

Mine de rien, il y a un maximum de groupes oubliés de 2018, Kaonashi en fait partie. Le titre de Why Did You Do It?, leur dernier EP en date, semble même un reproche de ne pas avoir découvert cet excellent groupe plus tôt ! Le groupe de Philadelphie joue une musique très fraîche, basée sur du chaos dans la grande tradition des Dillinger Escape Plan et autres Converge mais sonne totalement personnel grâce à d’excellentes phases plus mélodiques.

Younger Us – Tired Tried

Quand on prend son temps pour composer un album, il arrive que les influences s’ouvrent et que les envies soient modifiées, c’est le cas pour Younger Us. Quatre ans après un prometteur premier EP, les allemands font enfin leur retour mais en ayant drastiquement modifié son post-hardcore/screamo vers quelque chose d’un peu plus noise, voire grunge à bien des moments.

Sabrewulf – Mala Suerte

Trois ans après leur premier long-format (Sangre Y Alma), les texans de Sabrewulf reviennent avec ce Mala Suerte (« Malchance ») qui devrait ravir les amateurs de hardcore lourdaud. Les quatre gars d’El Paso délivrent en effet un hardcore binaire qui ne s’encombre ni de technique ni de superflu, tout est là pour vous écraser les cervicales.

Yonder – Temple Of Eyes

Dans le blackened crust, il n’est désormais pas facile de sonner original tant le genre s’est démocratisé ces dernières années. Pourtant Yonder, jeune groupe de Stuttgart ayant sorti sa première démo il y a trois ans, va y parvenir avec ce Temple Of Eyes. En effet, plutôt que de sonner comme un xième ersatz de Martyrdöd, le quartet allemand va développer des paysages sonores plus atmosphériques, s’accordant idéalement avec le déversement de rage typique du style.

Employed To Serve – Eternal Forward Motion

Petit à petit Employed To Serve a su s’imposer sur la scène metal/hardcore anglaise et même européenne. Avec ses tournées incessantes et sa régularité au niveau des sorties d’albums (tous les deux ans), le club des cinq a pu prendre son envol en signant sur une nouvelle écurie: Spinefarm Records (He Is Legend, Airbourne, Refused…). Un nouveau départ mais une certaine continuité dans le son proposé par le groupe originaire de Woking.

Glitterer – Looking Through The Shades

Entre deux albums de Title Fight, Ned Russin, bassiste du groupe, trouve le temps de se consacrer à son projet solo Glitterer et avec une troisième sortie en trois ans, on peut dire que le gaillard est inspiré ! Looking Through The Shades est une nouvelle fois une expérience étonnante, parvenant à mixer le son post-hardcore/pop punk typiquement Titlefightien à une espèce de synth-pop terriblement entêtante.

The Chasing Monster – Errant

The Chasing Monster est de retour deux ans après Tales (2017), joli premier album d’un post-rock comprenant pas mal de voix (essentiellement sous forme de spoken words) narrant une certaine dramaturgie. Avec Errant, le groupe italien a semble-t-il souhaité laisser la musique faire le boulot en immergeant l’auditeur dans un univers faussement paisible.