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Colossus Of Destiny – In Lesser Brightness

Colossus Of Destiny est un groupe parisien ayant sorti deux EPs auparavant. In Lesser Brightness est considéré comme le premier véritable album du groupe, pourtant celui-ci n’est composé que de six titres pour une durée d’un peu moins 30 minutes. Un choix un peu étrange mais sûrement volontaire afin de marquer le coup: le combo connaissant un revirement de personnel derrière le micro. Un nouveau départ gagnant ?

Those Bloody Arms – S/T

Formé en 2010 à Orléans, Those Bloody Arms est un groupe souhaitant faire passer un message alarmiste via le hardcore/metal. « Le sang sur les mains des responsables, des dirigeants, des puissants, des acteurs passifs… Des poings qui se dressent… Des bras qui protègent, qui consolent malgré les blessures… », voilà le topo revanchard très actuel annoncé par la fiche promo.

After The Burial – Wolves Within

Au fil des albums, After The Burial a su s’imposer au sein d’un style duquel on ne compte plus les nouveaux groupes ces derniers temps: le djent/metalcore rebaptisé sumeriancore. Parti à ses débuts d’un metalcore déjà technique mais plus commun, le quintet de Twin Cities, Minnesota, a connu quelques revirements d’effectif (deux fois de chanteur notamment) pour ensuite verser dans quelque chose de plus percutant et un poil progressif, et Wolves Within ne dérogera pas à cette règle…

The Armed – split avec Tharsis They

The Armed est un groupe décidément trop confidentiel. Ce groupe à la discographie irréprochable (gracieusement offerte au téléchargement libre sur leur Bandcamp) mériterait vraiment de connaitre un destin à la Dillinger Escape Plan ou Converge. Chaotique (mais pas trop) et mélodique (mais pas trop), le groupe de Detroit revient cette fois dans un split avec Tharsis They, autre valeur montante du mathcore « made in Michigan ».

Breakdown Of Sanity – Perception

Réfractaires au metalcore, vous pouvez passer votre chemin ! En effet, Breakdown of Sanity est un groupe accumulant tous les poncifs du genre. Comme leur nom l’indique, le breakdown occupe une place privilégiée dans la musique des suisses au profit d’un metalcore tout ce qu’il y a de plus générique au premier abord. Et pourtant…

Calvaiire – Forceps

Après Rigorisme, prometteur EP sorti l’an dernier, Calvaiire (toujours composé de membres de Birds In Row, As We Draw et le patron de Throatruiner au micro) passe aux choses sérieuses avec Forceps, premier album que j’attendais ardemment. Avant de parler concrètement de son contenu, parlons de ses atours: ce nouvel album est agrémenté d’un joli artwork orné d’une gravure. Une volonté assumée de prendre des apparats black metal signifiant un bouleversement au niveau musical ? Pas vraiment heureusement.

Weekend Nachos – Still

Mine de rien, Weekend Nachos creuse son sillon au sein de la scène hardcore ricaine. Posté sur le versant extrême du genre (celui influencé par le grind, le crust et le powerviolence), le combo originaire de Chicago ne bouscule pas trop ses habitudes perçues lors de ses précédentes livraisons, mais les fait évoluer tranquillement vers quelque chose d’un peu plus digeste…

All Pigs Must Die – Silencer

Non rassurez-vous, All Pigs Must Die ne sort pas déjà un nouvel album ! Silencer est en fait un 7″ sorti très peu de temps avant Nothing Violates This Nature que j’ai chroniqué cet été (et qui squatte toujours ma platine régulièrement, mine de rien !).

Brotherhood of the Lake – Desperation is the English Way Vol.2

Voilà le genre d’album qui aurait pu me faire dire en guise de conclusion que « Brotherhood of the Lake passe du statut d’espoir à celui de confirmation de laquelle on attend des nouvelles asap ». J’aurais bien voulu en effet, mais la fraternité s’est malheureusement rompue il y a quelques petites semaines, laissant derrière elle trois excellents albums et un split avec les non moins excellents Hang the Bastard.

Death Mercedes – Sans éclat

Formé en 2011 par des membres d’Amanda Woodward, Ravi, L’Homme Puma et Sickbag, Death Mercedes officie dans une musique entre crust et screamo. Si leur premier EP Du Soleil Refroidi avait su donner le ton entre rage frontale et mélodies touchantes, Sans éclat semble s’inscrire dans sa lignée ne serait-ce qu’au niveau du visuel, toujours dans ces teintes brunes violacées épousant parfaitement une photo vieillie.