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Fange – Pourrissoir

Quelques mois seulement après Purge, le groupe sludge français parmi le plus vicieux qui soit vient remettre le couvert avec ce Pourrissoir. Visuellement parlant, Fange semble vouloir poursuivre dans son exploration anatomique: Purge nous offrait ainsi de « charmantes » viscères, Pourrissoir un « joli » anus. Et quoi de mieux qu’un anus pour signifier que cet album… pue ?!

Hjarnidaudi – Pain:Noise:March/PsykoStareVoid

Après Gribberiket il y a quelques mois, Dead Seed Productions poursuit ses rééditions de groupes ou projets un peu à part. Une fois de plus, c’est dans l’underground norvégien que nous emmène le label à la découverte de Hjarnidaudi, projet solo de Vidar « Voidar » Ersmejo, guitariste dans le groupe de black metal qui aime les céréales Koldbrann (surtout les Kellogg’s Koldbrann, désolé) et anciennement chez les slam/deatheux Kraanium. Autant dire que le gaillard correspond bien au nom de notre zine puisque avec Hjarnidaudi, il explore encore une toute autre facette musicale, celle du drone/doom.

The Cherry Wave – Shimaru

Second véritable album pour The Cherry Wave, groupe originaire de Glasgow appréciant le son shoegaze typique qu’il nous sert dans un grain noisy pendant ce Shimaru. Si Avalancher (2014) sonnait assez cru avec moult larsens et des vocaux noyés dans la réverb, les écossais, bien que conservant cet écrin si cher aux classiques du genre, y assimilent désormais un peu plus de mélodies vocales. Un choix gagnant !

Blanck Mass – World Eater

Deux ans après la bombe Dumb Flesh, revoilà l’ami Benjamin John Power, finalement plus actif en solo depuis quelques années, qu’avec son groupe principal Fuck Buttons. Difficile de trouver à y redire vu la qualité des sorties solo du britannique.

Violent Magic Orchestra – Catastrophic Anonymous

Violent Magic Orchestra (simplifié en VMO), c’est un projet né de la rencontre entre Vampillia, excellent groupe japonais mêlant black metal et ambiances plus éthérées (parfois post-rock), Pete Swanson (ex-Yellow Swans, groupe de noise à tendance electro qui venait du côté de Portland) et du surdoué frenchie Paul Régimbeau, connu pour ses activités électroniques dans Mondkopf ou Extreme Precautions. Un melting-pot d’influences complété par des invités haut-de-gamme puisque Attila Csihar (Mayhem) et Chip King (The Body) viennent apposer leurs voix sur ce Catastrophic Anonymous, premier album forcément très original… et pas vraiment destiné à toutes les oreilles !

Corbeaux – Kind Words

Parés de leur plumage noir, les volatiles bretons sont de retour, deux ans après le très bon Hit The Head que j’avais chroniqué à l’époque. Kind Words poursuit son chemin mais parvient à se renouveler en intégrant davantage d’éléments noise, math-rock et (surtout) du chant à leur post-rock. Une évolution renouvelant par la même occasion l’identité sonore de Corbeaux.

Ruined Families – Education

Après un énorme Blank Language (2013) puis une prestation live des plus explosives deux ans plus tard, on était en droit d’avoir de grosses attentes concernant un nouvel album de Ruined Families. Le groupe grec est enfin de retour avec Education, collection de dix nouveaux titres aussi expéditifs que vindicatifs avec une toile de fond un peu différente, la crise financière (même s’il demeure quelques références) ayant laissé sa place à une observation assez critique de la société actuelle, notamment du monde de la musique et de la modernité.

Street Sects – End Position

Après deux EPs (Gentrification I et II), les texans Street Sects ont attiré l’œil (via des artworks originaux, très BD alternative dans l’âme) et les oreilles du public et du très bon label The Flenser (Have A Nice Life, Sannhet…), structure sur laquelle sort End Position, premier long-format du duo Leo Ashline/Shaun Ringsmuth.

Unyielding Love – The Sweat Of Augury

Un peu de sauvagerie pure en provenance de Belfast, ça vous branche ? (oui, elle figure même sur la cover la branche, trolol !) Car en dépit de son nom (qui signifie littéralement « Amour Inébranlable »), Unyielding Love donne dans tout l’inverse, un déversement de haine survoltée entre blasts, chaos, larsens. Pour schématiser, on a là de l’extrémisme musical qui se pare de bruits parasites pour faire mal aux conduits auditifs, et finalement aussi au reste de ton pauvre petit corps.

Diploid – Is God Up There?

Si vous êtes amateurs de découvertes de groupes originaux made in Australia, vous vous devez de vous pencher sur Art As Catharsis, label qui s’impose sans bruit depuis quelques années, ayant permis les sorties de groupes de haute qualité dans des styles très divers tels que Serious Beak (expérimental/post/prog), We Lost The Sea (post-rock), Dumbsaint (post-metal) ou encore Siberian Hell Sounds (chaoscore/powerviolence) et le groupe qui nous intéresse aujourd’hui: Diploid.