post hardcore/sludge

Minors – Atrophy

Sorti en fin d’année 2017 alors que la période était à la recherche de cadeaux et de préparation de vacances de Noël, ce n’est qu’un bon mois plus tard que je me suis vraiment mis à ce nouvel album des canadiens Minors, pourtant fortement aguiché par la vidéo de « Miseranaut », sortie quelques mois plus tôt. Bref, il n’est jamais trop tard pour s’intéresser à un bon album !

Greber – Cemetery Preston

Greber est un duo pas né d’hier mais dont je n’ai appris l’existence qu’avec ce Cemetary Preston. Et mieux vaut tard que jamais car dix ans après la naissance du groupe (après deux albums et quelques splits), le duo derrière le projet livre ici une prestation très marquante. Qui sont ces deux personnes au fait ? Et bien à la basse et au chant, on retrouve Marc Bourgon (ex-Fuck The Facts) accompagné à la batterie et au chant par Steve Vargas (The Great Sabatini), bref des gars ayant de la bouteille dans le monde du gras et/ou méchant canadien.

Removalist – S/T

Oh que j’aime ces découvertes faites au hasard d’un clic sur Bandcamp ! Removalist n’avait pourtant pas grand chose d’aguicheur entre son nom assez passe-partout et sa cover d’album plutôt sobre. Ces australiens actifs depuis 2012 livrent pourtant ici avec leur premier full-length éponyme une méga torgnole de « blackened hardcore » (mais pas que), et ma première vraie surprise de 2018.

sittingthesummerout – Brick and Mortar

Après Pas du Tout (2015) et Could It Rain Forever? (2016), les milanais de sittingthesummerout sont de retour avec un troisième EP au titre parodiant l’une des meilleures séries d’animation de ces dernières années (Rick and Morty, pour les largués). Musicalement, le quintet n’est pourtant pas vraiment dans le même délire, au contraire même puisque leur post-hardcore s’oriente plus vers la mélancolie.

Quicksand – Interiors

22 ans. C’est le temps qu’il aura fallu aux new-yorkais de Quicksand pour décider de revenir aux affaires et sortir enfin un successeur à Manic Compression. Même si ce retour n’est qu’une demi-surprise en 2017, le groupe s’étant reformé en 2012 pour quelques tournées. Mais depuis 2013, le groupe enfermé en studio ne donnait plus beaucoup de nouvelles, et l’histoire nous avait appris à nous méfier avec eux (le fameux 3ème album qui devait sortir mais n’était au final jamais sorti).

Live-Report: Enter Shikari/Lower Than Atlantis/Astroid Boys

Concert du 9 décembre 2017 au Divadlo Archa (Prague).
La vie est pleine de surprises. Alors que j’avais vu que depuis des semaines que cette date 100% britannique était sold-out, voilà que je reçois un mail la veille me proposant une accréditation. Loin d’être un fan d’Enter Shikari, c’est surtout la présence d’Astroid Boys qui m’a motivé à accepter cette invitation.

Prévu dans un premier temps au Lucerna Music Bar (qui ne peut pas contenir plus de 400 personnes), puis déplacé au Forum Karlin (qui peut en contenir environ dix fois plus), le concert a finalement bougé dans une [...]

Friendship – Hatred

Quand on vous dit que l’amitié n’attend pas, Friendship le prouve en signant un second album cette année (bon d’accord, le premier était la réédition de leurs deux EPs). Et de l’amitié à la haine, il n’y a qu’un pas que franchissent les japonais avec cet album bien nommé Hatred, vraisemblablement l’un des albums les plus brutaux de cette fin d’année 2017.

Dying Giants – Tales Of Giants

Premier EP pour Dying Giants, jeune formation toulousaine formée en 2015, ce Tales Of Giants propose quatre titres d’un sludge doom instrumental (avec quelques louches de stoner) totalement autoproduit. Un côté D.I.Y. qui se vérifie dans leur son « maison », pas aussi énorme qu’il aurait mérité d’être mais assez authentique pour agripper l’auditeur. Avec sa cover digne d’un film de série B, cet EP possède de quoi en signer une bande-son hypnotique.