emo/screamo/noise

Silent Planet – When The End Began

Pochette sombre, titre dans les mêmes tons, tout laisse à penser que ce troisième album de Silent Planet ne va pas être la fête au village. Confirmation directe lorsque l’on jette un œil aux thématiques abordées dans ce When The End Began, de la drogue à la maladie en passant par la société de consommation ou les relations compliquées, là aussi on se dit que son écoute devrait nous secouer un peu. Pourtant le groupe californien brouille toutes les attentes en délivrant un metalcore assez conventionnel mais plutôt percutant, et non dénué d’émotions bien entendu.

Drug Church – Cheer

Un album « trop pop pour les fans de hardcore, trop hardcore pour les fans de pop ». C’est par cette description assez bien trouvée que la fiche promo décrit Drug Church. Le groupe d’Albany (New York) mené par le très charismatique Patrick Kindlon (Self Defense Family/ex End Of A Year), ayant fait l’essentiel de sa carrière chez le très respectable No Sleep Records, sort ce Cheer chez Pure Noise Records avec des promesses de changements.

NoiSays – S/T

Tout jeune groupe fondé en début d’année du côté de Baltimore, NoiSays a apparemment toujours su ce qu’il voulait faire et n’a pas souhaité trop attendre avant de livrer un premier full-length. Ce qu’il a voulu faire: du mathcore, mais attention, le mathcore version « début des années 2000 », tout en frénésie, liberté d’écriture et imprévisibilité.

Happy. – Cult Classic

Pour certain d’entre vous, le titre Cult Classic doit vous remettre en tête l’un des meilleurs albums de hardcore chaotique de l’Histoire (oui carrément !). Sorti en 2004, Scarlet avait signé sur Ferret Music un premier full-length d’une incroyable intensité, toujours aussi efficace 14 ans plus tard et que je pourrais mettre sans hésiter dans mon Panthéon personnel. Alors quand arrive un petit groupe nommé « Happy. » et qui affuble son premier album Cult Classic d’une boite de pop-corn sur un fond bleu assez dégueulasse, on est en droit d’être un brin perplexe !

The Arusha Accord – Juracan

Voilà le genre de retour que l’on attendait plus ! Apparu en 2005 alors que SikTh et autres Dillinger Escape Plan trustaient les tops albums des amateurs de musiques aussi complexes que mélodiques, The Arusha Accord a décidé de cesser ses activités seulement quatre ans plus tard, au grand désarroi de leurs fans. Après un silence total de sept ans, le groupe anglais repointe le bout de son nez mi-2017 avec « Blackened Heart », puis remet ça avec « Vultures » trois mois plus tard avant d’attendre une année complète pour livrer un véritable EP.

Trash Boat – Crown Shyness

Figure montante pop-punk anglaise, Trash Boat sort son second album sous la houlette d’un certain Andrew Wade (The Ghost Inside, A Day To Remember etc.) à la production, une personne qui va avoir son influence sur le son de ce Crown Shyness. En effet, à la manière d’un Robert Pires 1998 era, Trash Boat a musclé son jeu, sonnant désormais un peu plus du côté du hardcore mélodique.

Euclid C Finder – A Standard Basis For The Set Of All Discontent

Euclid C Finder est le projet solo de Michael Mehl de Kiss The Sky Goodbye, Neck First et Egarra. Des groupes qui doivent d’emblée titiller les amateurs de « Myspacecore ». Un peu comme sur ses groupes d’origines, le gaillard mixe grind et mathcore dans une incroyable frénésie.

Benoit – Master

Pas d’inspiration pour un nom de groupe ? Prenez un prénom ! Après Boris, Jean Jean et autres Toto, voici Benoit, qui ne se tourne pas et qui ne doit pas son nom à votre humble serviteur mais au célèbre catcheur Chris Benoit, star de la discipline ayant pété les plombs en assassinant sa famille et en se suicidant juste après. Contenant d’actuels et anciens membres de Black Sheep Wall, Colombian Necktie, Law, Drool et Wuss, Benoit joue un hardcore torturé teinté de sludge, de crust et de noise, le genre de mixture qui aurait pu sortir de chez [...]