emo/screamo/noise

Grog – Men Of Low Moral Fiber

Formé en 2015, Grog est un duo italien basse/batterie/claviers appréciant ajouter de l’expérimental à son noise rock instrumental. Après un premier EP (Your Satisfaction, is our best reward) sorti l’an dernier, les deux gars de Reggio Calabria reviennent avec un second dans sa lignée.

Save Us From The Archon – Melancholia

Déjà trois ans que j’ai chroniqué Thereafter, excellent album de Save Us From The Archon, suprenants mathcoreux mélodiques instrumentaux, et en trois ans le groupe ne s’est pas reposé sur ses lauriers, loin de là. En effet, pas moins de quatre albums ont vu le jour (ok dont une réédition et une captation de leur live chez Audiotree, excellente radio dont vous pouvez trouver des vidéos sur youtube) depuis, les quatre gaillards étant décidés à faire les choses aussi vite que leur musique !

Nesseria – Cette érosion de nous-mêmes

2017 est une année charnière pour Nesseria, le groupe orléanais actif depuis 2003 a récemment bouleversé son line-up en accueillant en ses rangs un nouveau vocaliste. Un changement d’effectif qui aura une énorme répercussion dans Cette érosion de nous-mêmes, leur troisième album long-format qui creuse un fossé de taille avec les albums précédents…

Bearings – Nothing Here Is Permanent

Fondé en 2014 du côté d’Ottawa, Bearings avait déjà sorti deux EPs avant celui-ci. Arrivant sous leur nouvelle bannière Pure Noise Records, ce Nothing Here Is Permanent signe le retour du label aux fondements de la pop-punk suite à son incartade Terror. Bearings correspond tout à fait à ce qu’on attend du style: des mélodies plutôt acidulées sur fond d’énergie et d’émotions.

Tired Minds – Loom

L’imminente disparition de The Dillinger Escape Plan est un événement bien triste pour les amateurs de hardcore algébrique. Passée la fin de l’année, il faudra attendre une éventuelle reformation dans quelques années, et entre-temps, il n’y aura plus qu’à se tourner vers d’autres groupes du style. Et parmi les héritiers les plus crédibles, voici les australiens de Tired Minds.

Sutekh Hexen/BLSPHM – Split

Pour l’amateur de black metal à tendance noisy expérimentale, Sutekh Hexen doit forcément dire quelque chose. Le groupe californien signé chez Magic Bullet (5ive, Integrity, Mammoth Grinder) multiplie les sorties depuis sa création en 2009 avec pas moins de 18 (!) albums/démos/EPs/compilations, parmi celles-ci un split (un seul !) avec BLSPHM, obscur one-mand band de Seattle. Originalement sorti en 2014 sur K7 par le label perso du solitaire (Dead Accents) en 50 exemplaires, Sentient Ruin Laboratories nous le réédite, au son arrangé par James Plotkin (Khanate) et au nouvel artwork signé Steven Wilson (pas le chanteur mais l’artiste homonyme [...]

Less Art – Strangled Light

Less Art est la nouvelle sensation post-hardcore autoproclamée pour/par un type de personnes spécifique: les « post-jeunes ». Les cinq mecs composant le line-up du groupe ne sont en effet pas vraiment des néophytes puisqu’ils jouent (ou ont joué) dans des formations hautement respectées telles que Thrice (Riley Breckenridge, officiant aussi derrière les fûts de Puig Destroyer), Puig Destroyer (Ed Breckenridge, le frère de l’autre donc, à la guitare), Kowloon Walled City (Jon Howell et Ian Miller, guitariste et bassiste, on retrouve aussi le chanteur Scott Evans à la production) et Curl Up And Die (Mike Minnick dont le timbre de [...]

Make Them Suffer – Worlds Apart

Vu en live en 2012 alors qu’il ouvrait pour Job For A Cowboy, Beneath The Massacre et War From A Harlots Mouth, Make Them Suffer ne m’avait alors pas fait une énorme impression (surtout vu le calibre des groupes suivants !). Les australiens défendaient alors Neverbloom, leur premier album mixant deathcore et black metal à tendance symphonique. Un mélange que le groupe a affiné dans Old Souls (2015) puis aujourd’hui dans Worlds Apart, renouvelant même le son du groupe.

Can’t Swim – Fail You Again

Les jeunots du New Jersey font leur retour un an après Death Deserves A Name, premier EP assez bancal mais qui contenait tout de même quelques bonnes choses. Fail You Again, premier full-length du groupe, se présente sous les mêmes apparats: une cover portrait d’une jeune femme (la même que celle de l’EP ?) et un mix de pop-punk et de (gentil) post-hardcore.

Comity – A Long Eternal Fall

C’est toujours avec une appréhension très spéciale que l’on accueille un nouvel album de Comity, un étrange mélange d’excitation et d’inquiétude, car avec Comity, on ne sait pas du tout à quoi s’attendre, ce depuis leurs débuts ! Les quatre parisiens n’ont plus rien à prouver, étant actifs depuis plus de vingt ans maintenant et étant des experts en matière d’extrémisme sonore, on sait déjà avant écoute que A Long Eternal Fall ne sera pas une partie de plaisir…
Comity surprend d’emblée avec le premier titre I et son riff principal aux accents bluesy. Plutôt efficace, celui-ci se voit [...]