hardcore/punk

LeHunt – The Empty Space In Which We Live

Originaire du Kansas, LeHunt est un trio de mathcoreux fleurant bon le Do It Yourself. J’en veux pour preuve ce The Empty Space In Which We Live, premier album (au titre évocateur) enregistré live (par le bassiste chanteur) dans une ferme aménagée en studio, pas banal !

Stuntman – Incorporate The Excess

Déjà dix ans d’existence pour Stuntman ! Les sétois ont dignement fêté cet anniversaire en s’octroyant les services d’Amaury Sauvé pour enregistrer ce Incorporate The Excess. Ce n’est pas que les précédents albums avaient des carences sonores à proprement parler, mais aucun doute avant écoute que sa patte sonore siérait à ravir au son du groupe (et avec en prime le mastering signé Nick Zampiello/Rob Gonnella, plus aucun doute sur la qualité sonore du bousin), et cela va se vérifier !

Jack The Stripper – Raw Nerve

Jack The Stripper aura mis le temps pour donner une suite à son Black Annis. Quatre ans exactement. Le groupe originaire de Melbourne officie dans un mathcore bien lourd, un peu comme si The Chariot ou The Dillinger Escape Plan s’étaient affublés d’un son métallique tout ce qu’il y a de plus pesant.

The Armed – split avec Tharsis They

The Armed est un groupe décidément trop confidentiel. Ce groupe à la discographie irréprochable (gracieusement offerte au téléchargement libre sur leur Bandcamp) mériterait vraiment de connaitre un destin à la Dillinger Escape Plan ou Converge. Chaotique (mais pas trop) et mélodique (mais pas trop), le groupe de Detroit revient cette fois dans un split avec Tharsis They, autre valeur montante du mathcore « made in Michigan ».

Calvaiire – Forceps

Après Rigorisme, prometteur EP sorti l’an dernier, Calvaiire (toujours composé de membres de Birds In Row, As We Draw et le patron de Throatruiner au micro) passe aux choses sérieuses avec Forceps, premier album que j’attendais ardemment. Avant de parler concrètement de son contenu, parlons de ses atours: ce nouvel album est agrémenté d’un joli artwork orné d’une gravure. Une volonté assumée de prendre des apparats black metal signifiant un bouleversement au niveau musical ? Pas vraiment heureusement.

Weekend Nachos – Still

Mine de rien, Weekend Nachos creuse son sillon au sein de la scène hardcore ricaine. Posté sur le versant extrême du genre (celui influencé par le grind, le crust et le powerviolence), le combo originaire de Chicago ne bouscule pas trop ses habitudes perçues lors de ses précédentes livraisons, mais les fait évoluer tranquillement vers quelque chose d’un peu plus digeste…

All Pigs Must Die – Silencer

Non rassurez-vous, All Pigs Must Die ne sort pas déjà un nouvel album ! Silencer est en fait un 7″ sorti très peu de temps avant Nothing Violates This Nature que j’ai chroniqué cet été (et qui squatte toujours ma platine régulièrement, mine de rien !).

MyManMike – Will You Marry Me?

Prenez un sud-coréen, donnez lui un micro et une basse. Ajoutez ensuite un américain à qui vous donnez une guitare et un second micro, enfin pour finir additionnez un français, pour lui ça sera une batterie. Vous mélangez bien tout ça et vous obtenez… MyManMike, un groupe de fastcore international, énergique et bourré de vitamines A (pour animalité), B (pour brutalité), C (pour castagne) et D (pour déchainé), rien de tel pour affronter les prémices de l’hiver !

Brotherhood of the Lake – Desperation is the English Way Vol.2

Voilà le genre d’album qui aurait pu me faire dire en guise de conclusion que « Brotherhood of the Lake passe du statut d’espoir à celui de confirmation de laquelle on attend des nouvelles asap ». J’aurais bien voulu en effet, mais la fraternité s’est malheureusement rompue il y a quelques petites semaines, laissant derrière elle trois excellents albums et un split avec les non moins excellents Hang the Bastard.

Death Mercedes – Sans éclat

Formé en 2011 par des membres d’Amanda Woodward, Ravi, L’Homme Puma et Sickbag, Death Mercedes officie dans une musique entre crust et screamo. Si leur premier EP Du Soleil Refroidi avait su donner le ton entre rage frontale et mélodies touchantes, Sans éclat semble s’inscrire dans sa lignée ne serait-ce qu’au niveau du visuel, toujours dans ces teintes brunes violacées épousant parfaitement une photo vieillie.