jazz/experimental

Zolle – Macello

Voilà déjà sept ans que je n’avais pas pris de nouvelles de Zolle, c’est fou comme le temps passe vite ! En effet, le duo italien n’a pas chômé pendant ce septennat, en sortant notamment deux albums (Porkestra – 2015 et Infesta – 2017) et en modifiant quelque peu son angle d’attaque.

Methwitch – Indwell

Projet né de l’imagination torturée de Cameron McBride (Voidgasm), Methwitch aurait pu être un groupe de deathcore lambda comme il en existe des wagons sauf que le gaillard apprécie brouiller les pistes, expérimenter et repousser les limites de la violence. Indwell part de cette base deathcore et se voit injecté de très nombreux autres éléments issus d’autres genres (black metal, grind, chaos) et surtout d’une ambiance dérangeante faite de bruits parasites et de nombreuses dissonances.

Kuroi Jukai – 黒い樹海

Kuroi Jukai est, comme son nom ne l’indique pas du tout, un groupe canadien basé à Edmonton qui a sorti avec cet album éponyme (oui, le titre est même nom, mais en japonais) son seul et unique album. Oui car cet album a vu le jour une première fois en 2015 et depuis, le groupe n’est plus. C’était sans compter sur Sentient Ruin qui nous a ressorti de derrière ses fagots ce groupe de powerviolence/noisegrind qui ne fait pas semblant d’être furieux.

Chroniques Express – Encore des oubliés de 2019

Même constat que mon collègue Krakoukass dans son récent article, 2019 s’est écoulé bien trop vite (Bonne année d’ailleurs !) et moi non plus – malgré un rythme de publications assez soutenu – je n’ai pas pu parler de tous les albums qui ont marqué l’année venant de s’achever, c’est qu’il y en a eu un sacré nombre ! Bien moins détaillé que celui de mon collègue, voici un petit assortiment (incomplet) de perles oubliées de 2019…
Vi som älskade varandra så mycket – Det onda. Det goda. Det vackra. Det fula. (Moment Of Collapse/Zegema Beach)
Repéré en 2014 [...]

White Ward – Love Exchange Failure

Sorti en 2017, Futility Report en avait surpris plus d’un. Comment un groupe pouvait si bien intégrer du jazz dans du black metal avec un équilibre aussi parfait ? Les ukrainiens de White Ward réitèrent donc leur formule personnelle, sans oublier sa pièce maîtresse (son saxo), dans un second album sortant une nouvelle fois chez Debemur Morti, label qu’on ne présente plus, porté sur les électrons libres du metal international (Blut Aus Nord, Archgoat, Dirge…).

Shelter – Spetsnaz

Ne cherchez pas de Ray Cappo dans le coin, ce Shelter-là est français, de Lyon plus précisément, et joue quelque chose à mille lieues du hardcore straight edge ou du hardcore tout court. Non, on est là avec une musique beaucoup plus difficile à décrire en un mot. Entre metal progressif, jazz et math rock, le groupe vaut surtout pour la présence aux avant-postes d’une trompette menant souvent les débats ou laissant parfois une réponse à une guitare toute aussi déchaînée tandis que le reste du groupe les complète avec des rythmiques complexes, pas loin d’une frénésie épileptique. Second [...]

Cryptae – Vestigial

Un peu plus d’un an après la découverte du groupe via son effroyable premier EP, Cryptae fait son retour en grande pompe avec ce Vestigial, unique plage de dix-huit minutes. Le duo néerlandais n’a pas changé son fusil d’épaule, explorant à nouveau les limites de l’audible avec une violence débridée et des séquences expérimentales oppressantes.

Suspiral – Chasm

Composé de membres actifs au sein de l’underground espagnol, Suspiral est un mystérieux duo ayant décidé de mêler le black/death metal le plus raw et malsain à des éléments psychédéliques voire issus du krautrock. En résulte ce Chasm, nouvel album prenant la suite de leur Delve Into The Mysteries Of Transcendance (2016), premier jet qui nous infligeait déjà un beau bordel auditif !

Pound – ••

Pound est un duo de Seattle qui a récemment atterri sur Silent Pendulum Records, label dont s’occupe Michael Kadnar, aussi batteur de Downfall Of Gaia à ses heures perdues. Et à deux, ils en font un boucan ! Si Michael Sticknet martèle son kit de batterie comme un forcené, son compère Ryan Schutte malmène lui sa guitare, enfin sa « 9 string baritone guitar », soit une espèce de combo de guitare et de basse à neuf cordes lui permettant une multitude de possibilités. Et c’est ce qu’il va s’employer à faire sur ce nouvel album !