metal/hardcore

Azathoth Circle – Across The Wounds

Même si on y regarde pas si souvent, la scène metal de l’est est particulièrement active. Aujourd’hui c’est vers l’Ukraine que l’on se dirige. Azathoth Circle vient en effet de Kiev et propose avec ce Across The Wounds son premier album (faisant suite à l’EP The Replacement). Mené par sa charismatique chanteuse Alexandra Babiy, le groupe livre un metal alternatif, opposant des parties burnées entre death metal et metalcore à des passages plus atmosphériques, voire gothiques… et bien plus encore !

Live-Report: Enter Shikari/Lower Than Atlantis/Astroid Boys

Concert du 9 décembre 2017 au Divadlo Archa (Prague).
La vie est pleine de surprises. Alors que j’avais vu que depuis des semaines que cette date 100% britannique était sold-out, voilà que je reçois un mail la veille me proposant une accréditation. Loin d’être un fan d’Enter Shikari, c’est surtout la présence d’Astroid Boys qui m’a motivé à accepter cette invitation.

Prévu dans un premier temps au Lucerna Music Bar (qui ne peut pas contenir plus de 400 personnes), puis déplacé au Forum Karlin (qui peut en contenir environ dix fois plus), le concert a finalement bougé dans une [...]

Friendship – Hatred

Quand on vous dit que l’amitié n’attend pas, Friendship le prouve en signant un second album cette année (bon d’accord, le premier était la réédition de leurs deux EPs). Et de l’amitié à la haine, il n’y a qu’un pas que franchissent les japonais avec cet album bien nommé Hatred, vraisemblablement l’un des albums les plus brutaux de cette fin d’année 2017.

Spawn (Again) – A Tribute To Silverchair

Voilà le genre de compilation idéale pour se prendre un coup de vieux dans la gueule. Ayant découvert Silverchair avec Frogstomp (1995) un an après sa sortie, puis ayant poursuivi avec l’énorme Freak Show (1997) avant de les abandonner suite au mi-figue mi-raisin Neon Ballroom (1999), album où ils ont quelque peu quitté leurs envies grunge, le trio australien (de bébés grunges, ils ont commencé quand ils étaient collégiens) a mine de rien fait partie de ma vie d’ado. En attendant que le trio mené par Daniel Johns ne sorte de son second hiatus entamé en 2011, le label [...]

Morse – Pathetic Mankind

Déjà quatre ans que Beliefs Destroyer est sorti, premier album bien massif qui avait alors permis à Morse de se tailler une place de choix dans la sphère du hardcore (celui aussi chaotique que lourd) hexagonal. Les quatre montpelliérains comblent enfin ce silence en revenant donc en cette fin d’année armés d’un Pathetic Mankind, second long-format à la violence décuplée, qui parvient à repousser les limites de son prédécesseur encore plus loin !

DSM – S/T

Sorti en autoproduction en 2016, le premier album éponyme des jeunes lorrains DSM s’est vu ressortir par M&O-Music, permettant de propager un peu plus leur premier effort (qui aura apparemment mis un sacré moment à être réalisé, un an et demi) dont l’étiquette « post-death » pourrait bien attirer les amateurs de Meshuggah…

Unbowed – Through Endless Tides

Ayant officié auparavant sous le nom d’Arawn, Unbowed a opté pour son actuel patronyme en 2011, livrant depuis deux EPs et un premier album en 2014 (Collapse The World). Ces jeunes canadiens sont donc revenus cette année avec un second long-format aux envies d’ouvertures « métallisées », Through Endless Tides partant d’une base death metal mais allant bien souvent dans des contrées black, progressives, sympho-épiques voire core et pagan (!). Un mélange casse-gueule mais pas si désagréable que ça en a l’air…

All Pigs Must Die – Hostage Animal

All Pigs Must Die, c’est toujours la même rengaine. Les mecs jouent dans d’autres groupes qui culminent souvent au sommet du hardcore/metal/sludge et compagnie (allez citons-les: Converge, Mutoid Man, The Hope Conspiracy, Bloodhorse, The Red Chord), donc ils vont forcément mettre à l’amende  n’importe quel groupe affilié, du genre Black Breath (pas trop difficile après leur piteux dernier album en date),  Trap Them, Cult Leader et autres Enabler (ils en sont où eux au fait ?). Ou pas.

Kublai Khan – Nomad

Autrefois connu comme vivier de la scène crabcore (RIP titange parti trop tôt), Rise Records s’est apparemment racheté une conduite en signant des groupes cultes/crédibles comme At The Drive-In, Hot Water Music, Gone Is Gone et autres 7 Seconds, histoire de paraître crédible à côté de ses habitudes emo/mall-core (toujours l’un des rayons favoris du label, on ne se refait pas). Parmi ses dernières signatures, voici les texans Kublai Khan, débarqués de chez Artery et bien décidés à réécrire le mot « hardcore » en lettres dorées sur la devanture de leur nouvelle demeure !