metal/hardcore

Old Skin – Beneath The Trees

Il y a des décisions parfois incompréhensibles, celle d’Old Skin par exemple de cesser ses activités tout en sortant un premier album qui aurait pu les propulser dans une autre dimension… Formé en 2013 du côté de Manchester, Old Skin a en effet été l’une des dernières chouettes révélations de 2015 avec son Beneath The Trees. Deux ans d’existence et un feu d’artifice final du genre bien gras en guise de testament (car sorti en même temps que l’annonce de leur split)…

Love Sex Machine – Asexual Anger

Après quatre ans de silence radio, les nordistes de Love Sex Machine refont leur apparition au sein de l’écurie Throatruiner (en partenariat avec Lost Pilgrims) et cette longue période de gestation ne les a pas calmés, loin de là. Avec le recul, je me trouve un peu trop dur dans ma chronique de leur premier album sorti en 2012, peut-être trop engoncé dans un mélange de styles très « à la mode » à l’époque, quoi qu’il soit le groupe n’a pas tellement évolué depuis et poursuit son annihilation de toute âme pure grâce à son sludge de l’enfer !

Cult Of Luna / The Old Wind – Råångest EP

Mine de rien, ce sont deux monuments du postcore made in Sweden qui se rencontrent ici le temps de ce split intitulé Råångest. Si l’on ne présente plus Cult Of Luna, l’un des fers de lance du mouvement, The Old Wind est un peu moins exposé médiatiquement mais mérite qu’on se penche sur lui grâce à la présence de membres de Breach et de The Ocean.

Absded – Nukem

Quintet formé en 2013 dans le département du Lot, Absded a déjà de nombreuses sorties à son actif comme l’atteste sa page Bandcamp. EPs, albums et même un live ont déjà été sortis par le groupe sans que son nom ne soit parvenu à mes oreilles jusqu’alors. Nukem, leur nouvel EP trois-titres est un nouvel argument de poids pour s’y mettre !

Happening – In The Middle Of The Seas

Originaire d’Aix-les-bains, Happening a sorti deux EPs (dont un acoustique) avant ce premier véritable album. In The Middle Of The Seas nous dévoile un groupe sûr de ses arguments entre puissance sonique et mélodies prenantes pour un mélange plutôt détonnant.

Eulogy – Eternal Worth

Apparus sous le nom de Stallone il y a quelques années (en 2011 plus précisément), ces quatre londoniens ont changé de nom en 2014 pour devenir Eulogy, je n’ai pas trouvé de réelle raison à ce changement mais peut-être qu’un certain Sylvester (à moins que ce ne soit son avocat) y est pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, le groupe n’a pas pour autant décidé de changer de style, celui d’un hardcore métallique rentre-dedans et volubile illustré par son excellent second EP sous ce patronyme, Eternal Worth.

Cult Leader – Lightless Walk

J’aime quand mes vœux sont exaucés comme ça. Je souhaitais en effet sur ma chronique de Useless Animal que sa suite ne se fasse pas trop attendre, sa suite la voilà quelques petits mois plus tard, elle s’appelle Lightless Walk et elle fait très très mal ! On ne va pas revenir une fois de plus sur les origines du groupe car Cult Leader ne fonctionne plus d’après le bon souvenir de Gaza mais désormais comme un groupe à part entière.

Coldrain – Vena

La scène post-hardcore « à la ricaine » actuelle pond des œufs un peu partout, j’en veux pour preuve Coldrain, groupe japonais dont on n’aurait jamais pu savoir la provenance avant de recevoir la fiche promo de ce Vena, soient onze titres comprenant pas mal de poncifs inhérents au genre mais aussi pas mal de qualités pour qui apprécie un tant soit peu le style.

The Rodeo Idiot Engine – Malaise

Un album tous les deux ans, tel est le rythme que semble s’imposer The Rodeo Idiot Engine. Restant sur le bon souvenir de l’éprouvant Consequences (2013), la réception du nouvel album des basques s’est faite avec une certaine excitation et une réelle curiosité devant la nouvelle appellation donnée à leur genre: du « blackened screamo ». Alors, Malaise ou bien ?

Haunt The City – Lost In A Place No One Is Able To Find

Comme je le déplore régulièrement quand j’aborde ce style, le metalcore n’est pas très souvent intéressant ces derniers temps, peu de groupes y apportant une réelle touche d’originalité et la plupart d’entre eux se contentant de suivre un modèle déjà vu sous tous les angles. Débarque de Marburg (en Allemagne) Haunt The City, jeune formation qui va réussir le tour de force de créer quelque chose d’un peu à part dans cette scène…