metal/hardcore

Omotai – Fresh Hell

Il y a deux ans Terrestrial Grief, premier album d’Omotai, nous avait montré les prémices d’un groupe à fort potentiel toutefois encore un peu vert pour complètement convaincre. C’est chose faite avec ce Fresh Hell à la fraicheur infernale où brûlent gaiement sludge, stoner et noise.

Hexis – XI

Multipliant les sorties depuis sa création (principalement EP et splits), les jeunes danois Hexis sont récemment passés au long format avec Abalam, disponible en téléchargement gratuit ici. On ne va pas parler de ce premier album ici (bien que je vous invite à aller l’écouter) mais de XI, EP sorti dans un premier temps en 2012 qui se voit réédité cette année par quelques labels dont le français Gheea Music.

Bird Eater – Dead Mothers Make The Sun Set

Pour nombre d’amateurs de chaos sonore (dont je fais partie), le split de Gaza l’année dernière a été une très mauvaise surprise, mais bon les déboires judiciaires du chanteur Jon Parkin (accusé de viol – d’ailleurs plus de nouvelle à ce sujet, l’affaire serait close ?) pesaient tellement sur le groupe que c’était sûrement la « meilleure » solution que ce split (et pourtant il figure bien dans le line-up de Bird Eater, va comprendre…) En tous cas, en attendant un premier album de Cult Leader (Gaza avec le bassiste Anthony Lucero au micro) qui ne saurait tarder, voilà que revient [...]

Horror Vacui – Nihilistic

Monté sous l’impulsion du guitariste de No Guts No Glory, Horror Vacui est un groupe de crust/hardcore dont la motivation première semble être de repeindre en noir les murs de la ville rose. Leur premier album, le bien nommé Nihilistic, balance 19 minutes de haine pure. Alors certes le style est rabâché ces derniers temps, certes les toulousains jouent beaucoup « à la manière de », mais c’est tellement bien fait.

Daggers – It’s Not Jazz, It’s Blues

Nouvelle signature de l’écurie Throatruiner, Daggers ne dénotera pas trop dans leur roster. En effet, les belges présentaient déjà sur leurs précédentes livraisons un condensé de tous les critères que l’on trouve habituellement chez leur nouveau label: du chaos, de la lourdeur, de la violence.

Cliffjumper – Wolf Valley

On vous avait parlé il y a peu des mathcoreux de LeHunt et de leur sympathique premier album, et bien vous risquez de leur trouver bien des similitudes avec Cliffjumper et leur Wolf Valley. Au niveau de l’artwork – pour un peu on pourrait jouer au jeu des sept différences (qui aurait cru que les vues aériennes de lotissements auraient autant la cote !) – comme au niveau musical, les influences de ces deux groupes semblent être bien proches… trop proches ?

When Icarus Falls – Circles

Même pas deux ans après Aegean, revoilà When Icarus Falls avec un EP quatre titres. Le premier album des suisses, tout puissant qu’il est, ne m’avait à l’époque malheureusement pas emballé plus que ça. Ce Circles arrive donc à point nommé pour une réconciliation…

Dangers – Five O’Clock Shadows At The Edge Of The Western World

C’est qu’on les aurait presque oubliés les Dangers ! Déjà quatre ans que Messy, Isn’t it? est sorti, le silence radio ayant suivi faisant penser à un hiatus voire pire. Mais voilà, en ce début 2014 sort discrètement un nouvel EP des californiens conjointement chapeauté par Vitriol Records (label du guitariste Justin Smith, officiant aussi au sein de Graf Orlock et de Ghostlimb) et Secret Voice (label de Jeremy Bolm, chanteur de Touché Amoré).

Vitja – Echoes

Difficile de se faire une place au soleil lorsque l’on aborde un style ultra représenté ces dernières années. Suiveur ou pas, Vitja tente avec ce Echoes de se réapproprier ce metalcore à tendance djent dont l’intérêt décroit en fonction de chaque nouveau groupe générique sortant du wagon…

Bad Tripes – Splendeurs & Viscères

Du sang, du sexe, de la violence, voilà le credo de Bad Tripes. Avec de telles thématiques, le groupe aurait pu jouer du death metal bas du front mais non, les marseillais la jouent anticonformiste grâce à une mixture musicale singulière faite de metal (autant influencé par le néo que par l’indus, voire plus), de punk et de cette touche de folie grand-guignolesque forgeant l’identité du groupe.