Styles

Flycatcher – Stunt

Originaire du New Jersey, Flycatcher est un groupe s’étant déjà signalé sur deux albums (Other Things en 2018 et Songs For Strangers l’année suivante) avant de prendre un peu plus de temps avant de sortir ce Stunt. Biberonné au grunge, l’emo et à la pop-punk de la fin des 90’s/début des 2000’s, le quartet propose sur cet EP cinq nouveaux titres aux mélodies particulièrement entêtantes.
Et ça démarre par un excellent « Games » où nostalgie pop à l’ancienne et refrain accrocheur ne font qu’un dans une atmosphère glissant toute seule. « Always Selfish » poursuit dans les mêmes parages, quoique plus énergiques [...]

Clot – Grief Tethers

Jeune groupe d’Atlanta formé l’an dernier, Clot débarque avec un premier album intitulé Grief Tethers. Sur ce dernier, le quintet se réapproprie le grindcore en lui adjoignant de nombreux à-côtés, tant des instruments parfois incongrus comme un saxo ou une clarinette basse (difficilement décelables au milieu du bordel) ou encore des synthés pour quelques effets noise.

Neo Inferno 262 – Pleonectic

Projet parisien né en 2006 autour de la personne d’A.K.(Vorkreist, Merrimack, Decline Of The I…), Neo Inferno 262 aura connu un très long silence depuis son premier album Hacking The Holy Code. Ce dernier, sorti en 2008, proposait déjà un black metal iconoclaste surplombé d’éléments electro/indus pour un rendu particulièrement hostile. Quinze ans plus tard, le projet est donc réactivé, complété par de nombreux invités provenant de la scène au sens large du terme (de MkM d’Antaeus à Dehn Sora en passant par des membres de Seth ou de Blacklodge… parmi tant d’autres) pour un nouveau carnage futuriste.

Gateway – Galgendood

De l’eau a coulé sous les ponts depuis ma première rencontre avec Gateway (avec l’EP Scriptures Of Grief – 2016). Le projet solo du belge Robin van Oyen (Iron Death, Terre) ne s’est pas arrêté en si bon chemin, ayant livré deux EPs depuis (Boundless Torture en 2018, Flesh Reborn en 2021). Le gaillard revient avec un second long-format sortant chez le prolifique Transcending Obscurity Records (Ernia, Burial Hordes…), de quoi bien refroidir votre été.

Agriculture – S/T

Jeune formation de L.A au nom particulièrement random étant apparue l’an dernier avec un premier EP (The Circle Chant), Agriculture pourrait bien devenir un très gros groupe avec ce premier album éponyme. Une raison à cela: cette approche primitive et dramatique du post black metal/blackgaze/ce que vous voulez (que les californiens nomment ici « ecstatic black metal ») qui fait forcément écho à Yellow Eyes ou surtout aux débuts de Liturgy er de Deafheaven.

Creeping Death – Boundless Domain

Faisant partie de la nouvelle génération du death US en compagnie de Frozen Soul, Gatecreeper ou encore Undeath, Creeping Death débarque avec un second long-format quatre ans après leur Wretched Illusions (2019). Les texans se sont cette fois acoquinés avec Adam Dutkiewicz (guitariste de Killswitch Engage), auteur d’une production boostée aux hormones de croissance, rendant honneur à leur lecture du death old school contrasté par des variations hardcore ou thrash.

Cel Damage – No Volume

Empruntant son nom à un jeu vidéo, Cel Damage est une formation californienne révélée par l’excellent Mathcore Index (AKA la bible du chaos). Ayant sorti pas mal d’EPs et singles durant sa carrière (douze en dix ans, ça c’est du ratio !), le quartet débarque avec un « véritable » premier album sur Silent Pendulum Records (Black Sheep Wall, Meth.), « véritable » entre guillemets car celui-ci dépasse à peine le quart d’heure… pour quatorze titres.

SUP – Octa

8ème album pour SUP (sans compter les sorties sous le nom Supuration), les nordistes remettent le couvert 4 ans après la sortie d’un Dissymmetry, dans lequel je n’ai jamais complètement réussi à entrer. Il faut dire que je ne fais pas partie des fans acharnés que compte le groupe comme je l’ai déjà expliqué dans ma chronique de Hegemony. J’adore Room Seven, de même qu’Incubation de Supuration, et plus récemment c’est Imago qui m’a le plus enthousiasmé. En dehors de ces 3 albums vers lesquels je reviens régulièrement, et malgré le grand respect que j’ai pour cette formation singulière [...]

The Pink Spiders – Freakazoid

Inconnu à mon bataillon, The Pink Spiders est un groupe pourtant expérimenté, sortant avec ce Freakazoid son cinquième album, son premier chez Pure Noise Records (Knocked Loose, Chamber…). Le quartet de Nashville débarque sans prétention avec un album taillé pour la période à laquelle il sort: l’été.