Neo Inferno 262 – Pleonectic

Pas de commentaires      200
Style: black metal/indusAnnee de sortie: 2023Label: Necrocosm Productions

Projet parisien né en 2006 autour de la personne d’A.K.(Vorkreist, Merrimack, Decline Of The I…), Neo Inferno 262 aura connu un très long silence depuis son premier album Hacking The Holy Code. Ce dernier, sorti en 2008, proposait déjà un black metal iconoclaste surplombé d’éléments electro/indus pour un rendu particulièrement hostile. Quinze ans plus tard, le projet est donc réactivé, complété par de nombreux invités provenant de la scène au sens large du terme (de MkM d’Antaeus à Dehn Sora en passant par des membres de Seth ou de Blacklodge… parmi tant d’autres) pour un nouveau carnage futuriste.

Pleonectic démarre avec un « 4.0.4.2.6.2 » qui nous accueille dans une ambiance martiale mais pleine de contrastes, entre passages black metal ultra acérés et passages indus percutants. Une créativité qui va aller crescendo tout au long de l’album, notamment avec « SEXES » et son introduction jazz aux agréables relents d’Ulver (période Blood Inside) qui laisse ensuite place à des séquences furieuses voire épiques. Vous l’aurez compris, Neo Inferno 262 ne joue pas que du « simple » black metal sur fond de beats techno/indus véhéments mais délivre là une œuvre tentaculaire ne se mettant aucune limite, à la violence parfois contenue derrière sa densité (la multiplicité des tempos du fabuleux « Death Is Overrated » en est l’un des meilleurs exemples).

Parvenant tout de même à rester cohérent malgré toutes ses informations à digérer (les trouvailles, tant au niveau des expérimentations – IA inclues – qu’à celui des mélodies, sont innombrables), Pleonectic marque le retour d’un projet aussi vertigineux que passionnant. En espérant que son prochain chapitre ne se fasse pas autant attendre !

  1. 4.0.4.2.6.2
  2. SEXES
  3. Disrupted Resurrection
  4. Cyclopyrrolones
  5. Digital Warfare
  6. Pleonectic
  7. Death Is Overrated
  8. Bleak Revolution
  9. Of Angels And Silicon

beunz
Up Next

Groupes cités dans la chronique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *