Styles

Fall Of The Bastard – Split Avec Book of Black Earth

Si on veut vraiment être crédible quand on fait du black metal, il y a des règles à respecter. D’abord, venir d’un pays ou il fait très froid, ça aide. J’attends d’ailleurs le jour ou arrivera un esquimau black metalleux, la Norvège n’aura qu’à bien se tenir. Ensuite il faut enregistrer chaque instrument avec du matériel en très mauvais état ou faire attention à ce que le son ne soit pas parfaitement audible, donc virez Tue Madsen de votre liste de producteurs à considérer si tel est le style que vous souhaitez aborder. Et puis enfin, si vous voulez [...]

Grayson Manor – Children of the Manor

Après la récente déferlante rock scandinave (Hardcore Superstar, Backyard Babies), nous voilà repartis outre-atlantique pour savourer les élucubrations des nouveaux poupons de la scène américaine. Premier album de ce quatuor originaire d’Atlanta (qui contient sur la version européenne 4 morceaux en bonus du premier EP Back on the rock), ce Children of the manor nous est présenté comme assénant des riffs old school made in Glam rock américain des 80’s ; et on est effectivement en plein dans le sujet.
Mais pas seulement : pour preuve ce premier titre Set you free et ce dernier titre de la version [...]

Himsa – Hail Horror

En voici un album que certains d’entres vous devaient attendre avec impatience, en effet 3 longues années se sont écoulées entre Courting Tragedy And Disaster et ce Hail Horror, la faute à une galette qui a fait parler d’elle ce qui engendra une tournée auprès de groupes comme Chimaira, Danzig, voire même Behemoth.
Fort de ce succès, nos américains nous reviennent plus déterminés que jamais avec en renfort un Tue Madsen superstar du moment, afin d’enfoncer encore un peu plus le clou, nous allons voir ce que nous allons voir.
Ca démarre très fort avec un « Anathema » [...]

Cannae – Gold Becomes Sacrifice

Lorsque la perspective d’une éventuelle chronique du nouveau Cannae s’est présentée à moi, je dois bien avouer que ça ne m’a pas emballé plus que ça, en effet l’album précédent Horror m’avait carrément laissé de marbre. La faute à quoi ? Et bien je n’en ai aucune idée parce que sur papier ils ont tout pour me plaire, de fait leur metal (thrash ?) relevé d’une petite touche core possède tous les ingrédients nécessaires à une bonne petite partie de headbanging des familles.
N’écoutant que mon courage, je pris donc sur moi d’écouter la nouvelle offrande du groupe Gold [...]

Fear Factory – Demanufacture

En principe vous auriez du retrouver la kronique d’un album de Queen dans la rubrique anthologik cette semaine. Mais le chroniqueur qui s’en charge outre le fait qu’il n’est pas forcément le plus rapide de toute la bande (euphémisme, euphémisme…) a surtout cette fois une excellente raison (félicitations mecton) de ne pas pouvoir s’acquitter de sa tâche. C’est donc finalement Bibi qui s’y colle avec un autre album datant de 1995 (après le Draconian Times de Paradise Lost de la semaine dernière) et pas le moindre une fois de plus. Quelle belle année quand même…
Demanufacture… Un album essentiel [...]

Charon – Songs For the Sinners

Darkantisthene :
On serait presque en droit de se demander si Charon n’est pas originaire de Bordeaux tellement ils semblent se bonifier avec le temps. En effet, depuis leur apparition sur la scène goth metal finlandaise en 98 (avec leur premier album Sorrowburn), les « vignobles » désespérés sont régulièrement venus nous présenter leur vision mélancolique de l’existence. La teneur a toujours été de très bonne facture et leur sens imparable de la mélodie couplé à la voix suave de Juha-Pekka Leppäluoto (qui officiait également au sein de Poisonblack, side project avec des membres de Sentenced) n’ont jamais [...]

Drudkh – Blood in Our Wells

N’y allons pas par quatre chemins : la grâce d’Autumn aurora et la puissance de The swan road (respectivement 2è et 3 albums) sont, avec ce Blood in our wells, superbement conjuguées pour nous gratifier de ce qui s’annonce comme un incontournable de 2006. Les ukrainiens nous offrent en effet avec ce 4è album la quintessence de leur talent et sans nul doute leur meilleure offrande. Pour ceux qui souhaiteraient une brève présentation du combo, je préfère vous inviter à lire la chronique d’Autumn aurora présente sur le zine, ce qui vous permettra peut-être d’être vivement incité à vous [...]

Distorted – Memorial

L’intérêt de la chronique de promo est que l’on reçoit un peu de tout et que l’on peut découvrir de bonnes choses comme les pires diarrhées sonores jamais composées. Quand on voit l’objet pour la première fois, la pochette ne donne pas beaucoup d’informations et si il fallait commencer à croire même un peu les biographies officielles alors on n’écrirait que des chroniques dithyrambiques. Avec celle de Distorted je pensais avoir à faire avec un groupe de death metal brutal sans grande distinction sauf l’intérêt de me faire sourire et peut être de me faire passer une bonne demi [...]

Coldworld – The Stars Are Dead Now

A l’heure où la publicité trompeuse (et non plus mensongère comme on continue improprement à la dénommer) est presque devenue une norme, il est bon de pouvoir mettre entre parenthèses sa tendance à la suspicion systématique en découvrant des groupes qui promettent démons et merveilles funestes sans se désister au dernier moment afin d’aller au bout de la démarche qu’ils se proposent de mettre en oeuvre, aussi néfaste soit-elle.
Coldworld. The stars are dead now. Quoi de plus explicite ? A quoi s’attendre sinon à une descente dans les bas-fonds de l’âme ? Qu’espérer de plus que de se [...]

Ministry – Rio Grande Blood

Al est de retour et le moins que l’on pourra dire c’est qu’il n’est pas content du tout. Il est en effet très rapidement évident que Rio Grande Blood qui succède pourtant au déjà méchant Houses Of The Molé, est l’album le plus violent de Ministry depuis le fameux et mythique Psalm69.
Cela étant dit, violent ne veut pas forcément dire intéressant.
Heureusement, la page Paul Barker définitivement (enfin peut-être) tournée, l’ami Al a su s’entourer comme il le fallait, en faisant appel à un certain Tommy Victor, rien de moins que le leader des excellents et cultissimes Prong.