post hardcore/sludge

GDLH – « Gyrophares de la haine »

« Alerte ! Les Gyrophares de la haine arrivent ! Protégez-vous de leurs lueurs infernales ! Barricadez-vous chez vous et n’ouvrez à personne car ils ne viennent pas avec de bonnes intentions ! » Débarquant de Rouen avec ce patronyme pour le moins original et pouvant prêter à rire, on ne rit plus du tout lorsque l’on lance la première démo éponyme du groupe, semant la désolation – et donc la haine – partout où elle passe…

Friendship – I&II

Un peu d’amitié provenant du pays du Soleil Levant, ça vous branche ? Repéré en décembre dernier suite à une féroce reprise du « Concubine » de Converge, Friendship a tout naturellement signé chez Sentient Ruin Laboratories pour un charmant premier album à la cover rafraîchissante, surtout si vous êtes sujet à des migraines, c’est radical !

Franck Carter & the Rattlesnakes – Modern Ruin

Je ne connaissais pour ainsi dire rien de ce Monsieur Franck Carter qui semble par ailleurs avoir légèrement abusé de l’encre, si l’on en juge par les nombreuses photos promotionnelles que l’on peut trouver du rouquin sur internet. Ce garçon s’avère pourtant ne pas être un lapin de 6 semaines, ayant oeuvré en tant qu’hurleur en chef du groupe de hardcore anglais Gallows pendant plus de 5 ans, avant de claquer la porte (en bons termes semble-t-il) en raison de divergences avec ses compères du moment sur l’orientation future à donner au style du groupe. Pour l’anecdote Gallows poursuit désormais son [...]

Sycomore – Phantom Wax

La séparation d’Anorak aura été l’une des déceptions de l’année 2015, le groupe amiénois ayant signé des albums (ainsi que des concerts) excellents sans jamais avoir la reconnaissance qu’il mérite. Formé à la fin de la même année et comprenant deux de leurs membres (et un bassiste venant de Taman Shud), Sycomore aurait pu s’attaquer à un style similaire ou proche d’Anorak, or c’est vers quelque chose de plus groovy et massif que s’orientent ces arbres-là…

Corbeaux – Kind Words

Parés de leur plumage noir, les volatiles bretons sont de retour, deux ans après le très bon Hit The Head que j’avais chroniqué à l’époque. Kind Words poursuit son chemin mais parvient à se renouveler en intégrant davantage d’éléments noise, math-rock et (surtout) du chant à leur post-rock. Une évolution renouvelant par la même occasion l’identité sonore de Corbeaux.

Ruined Families – Education

Après un énorme Blank Language (2013) puis une prestation live des plus explosives deux ans plus tard, on était en droit d’avoir de grosses attentes concernant un nouvel album de Ruined Families. Le groupe grec est enfin de retour avec Education, collection de dix nouveaux titres aussi expéditifs que vindicatifs avec une toile de fond un peu différente, la crise financière (même s’il demeure quelques références) ayant laissé sa place à une observation assez critique de la société actuelle, notamment du monde de la musique et de la modernité.

Oldd Wvrms – Ignobilis

Oldd Wvrms ne chôme pas ! Découvert en fin d’année dernière avec NØT, intéressant EP mêlant doom et sludge au sein d’une atmosphère au fort goût d’occulte. Le groupe belge a depuis sorti Ritae en avril dernier, une compilation regroupant toutes leurs premières démos et titres bonus (le tout réenregistré avec leur nouveau chanteur), puis voici Ignobilis, nouvel EP (de quarante minutes) à la cover confirmant que le groupe est toujours dans la même ligne directrice: ésotérisme, occulte et histoires de sorcières sont encore au menu.

Feral – Doomwalk

Rejeton de la prolifique scène noise/hardcore montpelliéraine, Feral est la réunion de membres de groupes familiers pour ceux qui suivent un peu les groupes du coin. On retrouve ici en effet des membres issus de Stuntman, Morgue, Morse et Burne, réunis ici pour une vision du gros son bien différente de leurs groupes originels.

Meek Is Murder – Was

Quatrième album pour Meek Is Murder, trio new-yorkais considéré comme l’un des plus crédibles rejetons de Botch et autres Dillinger Escape Plan. Les mecs dominent leur chaos avec la même maestria depuis leurs débuts et délivrent avec ce Was un concentré de (souvent courtes) déflagrations qui devrait séduire l’amateur de violence alambiquée.