post hardcore/sludge

Primitive Weapons – The Future Of Death

Si vous avez eu la chance de voyager à New York, peut-être êtes-vous passé au Saint Vitus Bar, qui comme son nom le signifie, est un bar dédié au rock à gros son. Pourquoi cette pub pour ce lieu ? Parce que Primitive Weapons est le groupe des deux propriétaires des lieux: Arthur Shepherd (guitariste ayant officié dans de nombreux groupes dans les années 90 tels que Mind Over Matter, World’s Fastest Car ou encore Instruction, ces deux derniers groupes comprenant des membres de Quicksand) et David Castillo (chant). Accompagnés par une session rythmique pas manchote non plus (Eric [...]

Verdun – The Eternal Drift’s Canticles

C’est qu’on l’aura sacrément attendu ce premier véritable album de Verdun ! Quatre ans se sont en effet écoulés depuis la livraison de leur réjouissant premier EP The Cosmic Escape Of Admiral Masuka, quatre ans passés en partie sur scène à peaufiner cette forte identité sonore qui est la leur (principalement lors de premières parties de concerts montpelliérains), une identité mêlant toujours sludge, doom et hardcore pour un nouvel écrasement cervical.

Dimitree – Id/Ego/Superego

Les mathcoreux toulousains Dimitree sont de retour trois ans après leur Nine Lives, premier album de mathcore touffu influencé notamment par The Dillinger Escape Plan et autres joyeusetés qui aiment tricoter leurs guitares et déstructurer tout ce qu’ils peuvent. Id/Ego/Superego prend la même option, enfin en apparence…

Abstracter/Dark Circles – Split

Deux visions du sombre et du désespoir sont au menu de ce split réunissant Abstracter, groupe californien de post-doom-machin-sludge-black metal dont j’avais parlé l’an dernier, et Dark Circles, groupe québecois davantage porté sur le crust dont la démo sortie en 2014 avait fait son petit effet.

Fall Of Minerva – Portraits

Quand on découvre un nouveau groupe ayant l’appellation « post-hardcore », difficile de savoir désormais à quoi on a affaire: à sa version première du nom (initiée par Quicksand entre autres), à sa version sludgy atmo ou bien à sa version ricaine qui mixe metalcore et emo ? Fall Of Minerva et son nouvel album pencheraient plutôt vers la seconde option mais…

Plebeian Grandstand – False Highs, True Lows

Si Lowgazers (2014) avait mis du temps pour me convaincre, la bascule du hardcore chaotique vers le black metal ayant rendu le second album de Plebeian Grandstand bien difficile à apprivoiser, ce False Highs, True Lows poursuit deux ans plus tard cette exploration de « l’art noir » en occultant (presque) tout son passif hardcore. Une suite de l’évolution des toulousains les plaçant désormais en tête de gondole du black metal made in France.

Arms Of Ra – Cure

Après de très bons débuts (une démo éponyme et un EP, Unnamed), les parisiens d’Arms Of Ra ont pris une pause de quasiment quatre ans, la faute notamment à l’exil de l’autre côté de la Manche de son chanteur (qu’on connait bien par ici puisqu’il s’agit de Mathieu aka Hororo, ancien chroniqueur chez nous, officiant d’ailleurs aussi chez Nekkral). Un silence peut-être salutaire pour un retour des plus fracassants !

Agoraphobic Nosebleed – Arc

Déjà sept ans qu’Agorapocalypse est sorti, premier album sur lequel apparaissait Kat Katz, demoiselle ayant rejoint les deux autres voix d’Agoraphobic Nosebleed, groupe au statut à part dans le petit monde du grindcore. Si le groupe s’est fait discret depuis (mis à part un split avec Despise You et A Jowful Noise, album de Noël très dispensable – tous deux sortis en 2011), c’est pour mieux revenir cette année avec ce très surprenant Arc.

Wake – Sowing The Seeds Of A Worthless Tomorrow

Cela faisait déjà cinq ans qu’on attendait des nouvelles de Wake en long-format. En effet, depuis 2011 et son Leeches, le groupe canadien (originaire de Calgary) n’a sorti que des splits, mais attention, des splits avec des groupes dignes d’intérêt: Dephosphorus, False, Rehashed et enfin Theories pour le dernier en date (2014). Des groupes aux styles oscillant principalement entre grind, powerviolence et black metal qui conviennent parfaitement à Wake, groupe œuvrant lui aussi à la croisée de ces genres.