prog rock/metal

Soilwork – Verkligheten

J’ai d’abord cru devoir ajouter cet album à mes oubliés de 2018, mais après vérification j’ai pu constater avec satisfaction que ce nouvel opus de Soilwork était en réalité sorti en tout début d’année 2019… Et si on en parle ici mes amis, c’est que je n’aurais honnêtement jamais pensé retrouver Soilwork à ce niveau un jour après toutes ces années où je ne me retrouvais plus dans la musique des suédois… Ils sont pourtant objectivement revenus depuis quelques albums à un niveau qualitativement beaucoup plus élevé que les sorties qui ont suivi Figure Number Five (2003), mais j’avoue que je m’étais [...]

Helevorn – Aamamata

Helevorn tient son nom d’un lac dans le Simarillion de Tolkien et vient d’Espagne (contrairement à ce que son titre d’album laissait paraître, j’aurais pensé à un groupe finlandais de prime abord). Le groupe s’est formé il y a déjà vingt ans et a sorti trois albums et une démo avant ce Aamamata. Œuvrant dans un doom metal allant chercher du côté gothique de la force, les espagnols nous ramènent pendant quasiment une heure dans le sillage de groupes comme Swallow The Sun, Theatre Of Tragedy ou encore Draconian.

Shuffle – Won’t They Fade

Originaire de la Sarthe, Shuffle n’en est pas à son coup d’essai, le groupe ayant sorti Upon The Hill en 2015, premier album leur ayant permis de faire pas mal de concerts. Trois ans plus tard et avec un line-up un peu remanié, voici Won’t They Fade, nouvel album naviguant entre différentes eaux: progressives, alternatives et surtout avec des ambiances très travaillées.

Crypteria – S/T

Débarquant de Jacksonville (Floride), Crypteria sort son premier album en autoproduction. Le groupe n’est pourtant pas né de la dernière pluie puisqu’il s’est formé en 2006. Le quartet met donc fin à cette longue attente avec cet album éponyme d’un death metal technico-progressif d’un fort beau gabarit.

Bilan 2018 – Krakoukass

Grosse année encore, arriver à faire un top annuel semble chaque année toujours plus compliqué… Assez peu de déceptions à déplorer, nombre de découvertes une fois encore et quelques confirmations de poids également. Cliquez sur les albums pour aller consulter les chroniques correspondants et avoir davantage de détails.

NUVO – Laiks ir asinīs

Originaire de Valmiera, Lettonie, NUVO est un duo formé en 2012 (Andris Klāvs à la basse, Jānis Osis à la batterie) avec l’ambition de jouer un mélange de hardcore et de metal (le groupe annonçant aussi être influencé par la musique classique) de manière très rapide. Une description assez vague qui permet à la surprise d’être totale lors de la première écoute de ce Laiks ir asinīs (titre signifiant « le temps est dans le sang »).

Azusa – Heavy Yoke

En voilà du all-star band improbable ! Azusa, c’est la réunion de membres de groupes qu’on n’aurait pas vraiment imaginé se mettre ensemble. Il y a tout d’abord Liam Wilson (basse, ex-The Dillinger Escape Plan) qui est venu du côté d’Oslo rejoindre le guitariste et le batteur d’Extol. Jusqu’ici, le mélange peut paraître très alléchant, jusqu’à l’annonce de la chanteuse: une certaine Eleni Zafriadou qui officiait jusqu’alors en compagnie de son mari dans Sea + Air, groupe d’indie-pop allemand. Pas d’erreur de casting au final car son arrivée au sein d’un groupe plus « extrême » va se faire très naturellement, conférant à [...]

Dysylumn – Occultation

Deux ans après l’EP Chaos Primordial, les lyonnais de Dysylumn font leur retour avec ce Occultation, l’occasion pour nous replonger dans l’obscurité que ce soit au niveau sonore comme au niveau visuel semblant signifier un retour dans l’espace. Le black/death metal teinté de doom du groupe se défait (quasi) intégralement du chaos qui l’habitait autrefois pour partir désormais dans des structures beaucoup plus claires, toujours majestueuses.

Polyphia – New Levels New Devils

Un an après l’étonnant EP The Most Hated, Polyphia fait son retour sur grand format. New Levels New Devils poursuit dans le même sillage, le groupe délivrant un metal progressif instrumental, technique et ébouriffant tout en étant intégré dans une production très moderne. Une optique s’affranchissant des frontières entre rock, metal, jazz, electro et hip hop, pour un rendu totalement unique.

The Algorithm – Compiler Optimization Techniques

Faisant marcher metal et electro main dans la main depuis déjà quelques paires d’années, The Algorithm fait son retour avec un quatrième album (autoproduit ici), deux ans après le très bon Brute Force et seulement un an après son premier effort sous le nom Boucle Infinie. Rémi Gallego a pour ce dernier davantage creusé vers le rétro grâce à des synthés typés 80’s. Un côté synthwave qui déborde aujourd’hui un peu dans ce Compiler Optimization Techniques.