#2015

Takaakira « Taka » Goto – Classical Punk And Echoes Under The Beauty

Guitariste et principal compositeur de Mono, l’un des tous meilleurs groupes japonais actuels de post-rock, Takaakira Goto (surnommé « Taka« ) a eu depuis longtemps des envies de produire de la musique en solo. Pour preuve cet album Classical Punk And Echoes Under The Beauty dont l’écriture et l’enregistrement ont eu lieu en… 2003 ! Conservé depuis toutes ces années, c’est donc en 2015 que Taka s’est décidé à partager ce projet, pas si éloigné que ça de son groupe mais tout de même bien différent…

Leviathan – Scar Sighted

Elle m’emmerde cette chronique… Loin d’être un spécialiste de la musique de Leviathan,  je peux même clairement dire que je n’adhère qu’assez peu à ce que propose Jef Whitehead (Wrest), leader de ce one-man band qui officie depuis 1998. Si j’ai pu goûter avec un certain plaisir son Massive Conspiracy Against All Life sorti en 2008, je n’ai pas franchement accroché aux précédentes sorties ni aux suivantes. C’est donc un peu du quitte ou double avec Monsieur Wrest et je ne me sens pas très armé pour parler de ses réalisations.

Godisdead – Just…Die

Troisième album pour Godisdead qui, avec un tel nom, ne laissent pas vraiment de doute quant au contenu de leur musique niveau lyrics: les avignonnais sont (et ont toujours été) ouvertement antireligieux. A ce discours pourrait donc s’ajouter un black metal du genre primaire et sans nuance, or les sudistes vont réussir le tour de force de se jouer des codes du genre pour en donner un mélange tout à fait original.

Marriages – Salome

Quand 2 membres de Red Sparowes (le bassiste Greg Burns et la guitariste Emma Ruth Rundle) décident de monter un nouveau projet, on est en droit d’espérer que le résultat sera plus intéressant que ce qu’ils proposent avec leur groupe d’origine.

Nasty – Shokka

Fer de lance du beatdown hardcore européen, Nasty a fait en sorte en onze ans d’existence et quatre albums (Love (2013) étant le dernier en date) de montrer une véritable envie de s’affranchir d’un style dont il véhicule pourtant les clichés. Avec Shokka, les « belgeo-teutons » passent même à un niveau supérieur.

The Crinn – Shadowbreather

Du temps de mes (très nombreuses) découvertes de groupes sur Myspace (il y a de cela quelques lointaines années), The Crinn figurait en très bonne place avec leur mathcore aussi furieux que barré. Trois EPs et cinq ans d’attente (!) après leur dernière livraison, revoici le groupe de St Paul, Minnesota, armé d’un véritable album cette fois !

Unrest – Grindcore

Grindcore, comme le Port-Salut, c’est écrit dessus. Pas de mystère quant au style pratiqué par Unrest. Les mecs, basés entre New York et la Pennsylvanie, revendiquant Nasum comme principale influence sortent enfin un premier album, enfin car leur premier enregistré en 2011 n’aura finalement jamais vu le jour. Le trio (comprenant des membres de Woe et de TrenchRot) aura su patienter jusqu’en 2014 afin de le réenregistrer avec un meilleur son avant de le sortir cette année.

Phantom Winter – Cvlt

Ayant stoppé ses activités l’an dernier après avoir livré quelques albums et splits de sludge instrumental de haute volée, Omega Massif était un groupe très respectable de la scène doom/postcore allemande. Deux de ses membres (un guitariste et le batteur) ont décidé de monter un nouveau groupe nommé Phantom Winter peu après ce split, bien décidés d’accoler aux murs sonores qu’ils affectionnent, une ambiance carrément morbide.

Steve Hackett – Wolflight

Ah ah ah. Ben oui, quoi. Monsieur Hackett? C’est quoi cette pochette dites-moi? Déjà que votre look très « daté » vous donne un air « retour vers le futur », vous auriez peut-être du éviter de renforcer le kitsch, avec les loups et cet affreux montage photoshop digne d’un étudiant en première année d’infographie… Pour couronner le tout, vos clips en remettent de sérieuses louches que ce soit le morceau-titre ou « Love Song to a Vampire »… Décidément tout ce que vous touchez semble se transformer visuellement en grosse tartine kitsch!

Goodbye Diana – S/T

Déjà sept ans qu’Odds & Ends est sorti, c’est fou comme le temps passe vite ! Pas forcément très communiquant, on avait cru dire adieu plutôt qu’au revoir à Diana, mais Goodbye Diana a soudain décidé de sortir de son sommeil après quatre ans d’inactivité, sous la forme d’un trio cette fois, pour enregistrer un troisième album sous la houlette de Serge Morattel (Knut, Year Of No Light…).