#2015

Prodigy – The Day is My Enemy

2015. Selon Liam Howlett, la scène électronique ne prend plus de risques, ne se montre plus assez « agressive ». On pouvait donc espérer que son groupe viendrait foutre un coup de pied dans la fourmilière comme il l’avait fait avec les Music for the Jilted Generation ou le fantastique The Fat of the Land.

Interview with Porta Nigra

[:fr]
J’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec Gilles de Rais, guitariste et fondateur du groupe allemand Porta Nigra, à l’occasion de la sortie de leur nouvel album Kaiserschnitt.
Tout d’abord, salut ! Es-tu heureux des retours que vous avez reçus sur Kaiserschnitt jusqu’à présent ?

Gilles de Rais. Bonjour madame. Les élitistes des scènes black et death metal considèrent notre nouvel album comme étant bizarre et gay. Les gauchistes le qualifient de nationaliste et les cinglés de droite nous voient comme une sorte de groupe de punk qui a d’une certaine manière trahi leur Empereur Guillaume adoré. Pour moi ça [...]

Antagonist A.D. – Haunt Me As I Roam

Je ne sais pas combien de groupe de hardcore il y a en Nouvelle-Zélande mais s’ils sont tous du même acabit qu’Antagonist A.D., il va falloir surveiller les sorties de ce pays de très près ! Non pas qu’Antagonist A.D. en joue une version incroyablement révolutionnaire, mais le groupe originaire d’Auckland a su avec Haunt Me As I Roam, son sixième album mine de rien, en rendre une copie qui tient vraiment la route.

Porta Nigra – Kaiserschnitt

Pour ceux qui ne connaîtraient pas les allemands de Porta Nigra, ils avaient sorti un premier album en 2012 – déjà chez Debemur Morti – chroniqué ici .
Ceci étant dit, ils sont de retour trois ans plus tard, toujours dans les mêmes thèmes et toujours avec la même niaque. Seulement de l’eau a coulé sous les ponts depuis le très bon Fin de Siècle . En effet, le bien nommé Kaiserschnitt (césarienne) n’est en rien une redite du précédent effort. Même si les deux Coblençois restent dans leur univers bien à eux, suspendus dans le temps, ils ont profité de [...]

Klone – Here Comes the Sun

La chose est donc désormais entendue, et il faudra vraisemblablement s’y faire (à moins que…) : Klone ne fait plus de metal.
Car derrière cette pochette, hommage évident à Koh Lanta (influence non moins évidente du groupe), Here Comes the Sun apparaît très nettement comme l’album le plus apaisé du groupe, dans lequel on ne retrouve au final que peu de traces de distortion.

Sleeping Bear – Parinae

L’hiver s’en va peu à peu et le printemps commence à s’installer, ce n’est pourtant pas le moment d’aller réveiller l’ours qui hiberne ! Sleeping Bear est un jeune groupe de post-rock ukrainien signant avec Parinae un premier EP envoutant, pile ce dont il faut pour quitter l’hiver et se réadapter au soleil.

Xibalba – Tierra Y Libertad

Les rois du beatdown californien le plus latino qui soit sont de retour, nous abreuvant depuis leurs débuts de riffs tellement plombés que leurs signes de saturnisme sont préoccupants. Pourtant Tierra Y Libertad nous montre un Xibalba qui continue sa descente vers un death metal plus primaire entamée sur Hasta La Muerte en délaissant donc un peu plus le beatdown bas du front.

Rotting Out – Reckoning EP

Attendu au tournant après l’excellent The Wrong Way (2013), Rotting Out revient distiller son hardcore punk ne lésinant pas sur l’énergie dans un EP cinq titres. A peine dix minutes au compteur, il n’en faut pas plus ici pour apprécier ces cinq fulgurantes rafales qu’on se prend en pleine poire.