hardcore/punk

Dephosphorus – Ravenous Solemnity

Qu’est-ce qu’il faut que je fasse de plus pour faire comprendre à tout le monde que Dephosphorus est un groupe génial, essentiel ? Franchement je commence à manquer sérieusement d’idées. Les grecs eux n’en manquent pas, et voilà donc que sort un nouvel album en ce début d’année. Et sans surprise c’est encore une petite bombe que l’on doit à ce trio organisé autour du noyau dur de Thanos (qui écrit et joue l’essentiel de la musique, à part la batterie) et Panos (qui écrit -presque toutes- les paroles et s’époumone dans le crachoir).

Horror Vacui – Nihilistic

Monté sous l’impulsion du guitariste de No Guts No Glory, Horror Vacui est un groupe de crust/hardcore dont la motivation première semble être de repeindre en noir les murs de la ville rose. Leur premier album, le bien nommé Nihilistic, balance 19 minutes de haine pure. Alors certes le style est rabâché ces derniers temps, certes les toulousains jouent beaucoup « à la manière de », mais c’est tellement bien fait.

Daggers – It’s Not Jazz, It’s Blues

Nouvelle signature de l’écurie Throatruiner, Daggers ne dénotera pas trop dans leur roster. En effet, les belges présentaient déjà sur leurs précédentes livraisons un condensé de tous les critères que l’on trouve habituellement chez leur nouveau label: du chaos, de la lourdeur, de la violence.

Worsen – Blood

Issu du collectif AC//13 dont fait partie Young And In The Way, Ayr et Votnut, Worsen est un nouveau nom à mettre à l’actif de Rick Contes, officiant aussi dans les trois groupes précités. Seul aux manettes pour ce projet, le gaillard vogue une fois de plus dans une optique black metal meets hardcore, mais avec une approche bien différente ce coup-ci !

Dead Kennedys – Fresh Fruit for Rotting Vegetables


Dead Kennedys über die welt
1980 est et restera à tout jamais une date essentielle dans le monde du punk. Les Dead Kennedys gravent leur premier opus dans une Amérique en plein chambardement, et viennent poser ici une pierre supplémentaire à l’édifice contestataire des artistes d’Outre-Atlantique.

Helms Alee & Ladder Devils – Split

Je vais être honnête, les Ladder Devils j’en ai franchement pas grand chose à foutre à la base. Pourtant leur punk noise est sympathique, illustrée qu’elle est sur ce split par deux morceaux de facture tout à fait… sympathique justement (14/20).  Rien de très nouveau puisqu’on a déjà entendu tout ça chez les Young Widows, Fight Amp ou autres Unsane en poussant un peu.

Cliffjumper – Wolf Valley

On vous avait parlé il y a peu des mathcoreux de LeHunt et de leur sympathique premier album, et bien vous risquez de leur trouver bien des similitudes avec Cliffjumper et leur Wolf Valley. Au niveau de l’artwork – pour un peu on pourrait jouer au jeu des sept différences (qui aurait cru que les vues aériennes de lotissements auraient autant la cote !) – comme au niveau musical, les influences de ces deux groupes semblent être bien proches… trop proches ?

Dangers – Five O’Clock Shadows At The Edge Of The Western World

C’est qu’on les aurait presque oubliés les Dangers ! Déjà quatre ans que Messy, Isn’t it? est sorti, le silence radio ayant suivi faisant penser à un hiatus voire pire. Mais voilà, en ce début 2014 sort discrètement un nouvel EP des californiens conjointement chapeauté par Vitriol Records (label du guitariste Justin Smith, officiant aussi au sein de Graf Orlock et de Ghostlimb) et Secret Voice (label de Jeremy Bolm, chanteur de Touché Amoré).

Bad Tripes – Splendeurs & Viscères

Du sang, du sexe, de la violence, voilà le credo de Bad Tripes. Avec de telles thématiques, le groupe aurait pu jouer du death metal bas du front mais non, les marseillais la jouent anticonformiste grâce à une mixture musicale singulière faite de metal (autant influencé par le néo que par l’indus, voire plus), de punk et de cette touche de folie grand-guignolesque forgeant l’identité du groupe.

Snake Baptist – Doublespeakeasy

On ne sait pas grand chose sur Snake Baptist sinon que ce groupe est un quartet originaire de Raleigh, Caroline du Nord et qu’il évolue dans un style assez difficile à appréhender: un batard de grind, de screamo, de powerviolence et de mathcore.