post hardcore/sludge

Fange – Purge

Après le très bon Poisse, Fange a connu quelques mouvements de line-up: Boris Louvet (Aeris) arrive au poste de batteur tandis que Jean-Baptiste Lévêque, chanteur jusqu’alors, quitte le micro pour faire du « bruit », laissant la place libre à un remplaçant de luxe en la personne de Matthias Jungbluth (boss de Throatruiner et hurleur chez Calvaiire). Bref, de quoi donner de nouvelles perspectives à la musique de Fange…

Spurn – Comfort In Nothing

Il y a des albums comme ça, qui vous renversent tant leur violence est organique, vicieuse, dérangeante. Souvenez-vous Gaza et son premier album I Don’t Care Where I Go When I Die (déjà dix ans qu’il est sorti, bonjour le coup de vieux !), grosse surprise à l’époque mêlant hardcore métallique à une ambiance noisy (an)nihiliste. On a difficilement fait mieux dans le genre depuis. Et là arrive à pas de loup Spurn, jeune groupe canadien formé l’an dernier et nous offrant un premier album remémorant les sensations vécues à la découverte du groupe de Salt Lake City, donnant [...]

Vanna – All Hell

Vanna est un groupe hyperactif: entre d’incessantes tournées (encore le Vans Warped Tour) et de nombreuses sessions en studio (son dernier EP de covers (ALT) datant de la fin 2015), le groupe bostonien a déjà trouvé le temps de sortir un nouvel album, son sixième.

No Vale Nada – Demain

Trio formé en 2009, No Vale Nada cultive une part de mystère en ne situant pas sa provenance (« une partie de la France dont on ignore la localisation précise ») et en n’indiquant que leurs initiales en guise d’identité. Du mystère et un peu d’appréhension en découvrant la cover que Demain, une gueule cassée, que dis-je carrément ravagée, soit l’état dans lequel il faut s’attendre de finir après l’écoute de cet album ?

Karcavul – Intersaone

Une petite natation dans les eaux de la Saône commentée par Pierre Bellemare himself, ça vous branche ? Dit comme ça, ça ressemble à une partie de kamoulox mais c’est bien ce que renferme ce Intersaone, premier long-format du trio lyonnais Karcavul (faisant suite à une démo et un split avec UHL). Nous avons donc affaire ici à une croisière champêtre que nous offre le groupe, pleine de réjouissances sonores dans un cadre bucoliq… Comment ça c’est tout le contraire ?!

Slow Bloom – S/T

Bandcamp et sa version « name your price » continuent de nous abreuver de découvertes parfois franchement excitantes. Slow Bloom en fait partie et n’en est pourtant pas à ses débuts puisque le groupe californien (comprenant des membres de State Faults/ex Brother Bear) avait signé il y a deux ans un premier EP aux trois titres aux confluents du post-hardcore à l’ancienne, d’un peu de post-punk, le tout baigné d’une ambiance noise/grunge. Trois titres repris de cet EP et ajoutés à trois nouveaux autres pour ce nouvel EP, logiquement un poil plus long.

Selva – Eléo

Originaire d’Italie, Selva est une formation combinant des éléments de styles « post » (rock, metal, hardcore) qu’elle mixe avec une base mêlant elle-même black metal et screamo. Après un premier essai saisissant (Life Habitual, sorti il y a deux ans), le groupe remet ça avec Eléo, soient quatre nouveaux titres toujours aussi intenses.

Omega Monolith – Fungus

Duo guitare/batterie formé en 2012 du côté d’Athènes, Omega Monolith officie dans un sludge instrumental influencé par les cadors du postcore tout comme par les groupes de chez Hydrahead. Fungus est leur troisième sortie: trois titres complémentaires pour un triptyque autour du temps et de l’espace ainsi que leurs « manipulations avec le son et la résonance ».

Hesitation Wounds – Awake For Everything

Hesitation Wounds est un « supergroupe » qui a de la gueule: Jeremy Bolm (Touché Amoré) au chant, Neeraj Kane (The Hope Conspiracy) à la guitare, Stephen LaCour (ex-Trap Them) à la basse et Max Weinberg (Against Me!, Slipknot) à la batterie, soient quatre mecs ayant un background assez solide pour paraitre crédible dans ce projet. Confirmation dès la sortie de leur premier EP en 2014 (sur Secret Voice, le propre label de Bolm), très prometteur alors. Qu’en est-il de ce premier long-format ?